S. m. (Antiquité grecque) ; on nommait ainsi chez les Athéniens, les vieillards et les vieilles femmes qui portaient des rameaux d'olivier dans leurs mains à la procession de la fête des Panathénées. Potter, Archaeol. graec. t. I. p. 421. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) ; on nommait ainsi chez les Athéniens, dix magistrats chargés de veiller aux bonnes mœurs de la jeunesse, et l'endroit où l'on enfermait les jeunes gens indociles, pour les corriger, s'appelait . Potter. Archaeol. graec. l. I. ch. xxv. t. I. p. 84. et 130. (D.J.)
fête, (Antiquité grecque) on appelait ainsi la fête qu'on célebrait tous les neuf ans en Béotie à l'honneur d'Apollon Isménien. Son nom grec était . Indiquons-en l'origine. Les Eoliens qui habitaient Arne et les lieux circonvoisins, en étant sortis pour obéir à un oracle, vinrent ravager le territoire de Thèbes, qu'assiegeaient alors les Pélasges. Les deux armées se trouvant en même temps dans l'obligation de chommer une fête d'Apollon, il y eut suspension d'armes, pendant laquelle les uns coupèrent des lauriers sur l'Hélicon, les autres sur les bords du fleuve Mélas, et tous en firent au dieu une offrande. D'un autre côté Polémathas, chef des Béotiens, vit en songe un jeune garçon qui lui faisait présent d'une armure complete , avec ordre de consacrer tous les neuf ans des lauriers au même dieu ; et trois jours apres ce songe, ce général défit les ennemis. Il eut soin de célebrer la fête ordonnée, et la coutume s'en est depuis conservée religieusement. Voici maintenant en quoi consistait cette fête.
S. f. pl. (Antiquité grecque) , c'était une fête de réjouissance qu'on célébrait en Grèce le jour que la nouvelle épouse allait demeurer avec son mari. Potter, archaeol. graec. t. I. p. 427.