S. m. (Antiquité) partie principale d'un monument funéraire où repose le cadavre. C'est ce que les anciens nommaient arca, et qu'ils faisaient de terre cuite, de pierre ou de marbre, creusé au ciseau carrément ou à fond de cuve, et couvert de dalles de pierre ou de tranches de marbre, avec des bas-reliefs et des inscriptions. Il y avait aussi des tombeaux faits d'une espèce de pierre, qui consumait les corps en peu de temps. On les appelait sarcophages, mange-chair, d'où est venu le nom de cercueil.
subst. f. pl. (Antiquité) fête qu'on célébrait à Athènes en l'honneur d'Apollon, dans le premier mois de leur année civile, appelée de-là hécatombéon. Les Athéniens surnommaient Apollon hécatombée : les habitants de la Carie et de l'île de Crète appelaient aussi Jupiter de la même manière, au rapport d'Hesychius. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité) fêtes qui se célébraient à Rhodes en l'honneur du soleil, le 24 du mois Gorpiaeus ; les hommes et les jeunes garçons y combattaient, et celui qui sortait victorieux était récompensé d'une couronne de peuplier. Athénée a fait mention des halies dans son treizième livre. Ce mot est dérivé de , qui dans le dialecte dorique s'écrit pour , soleil.
S. m. (Antiquité) statue composée de Mercure et de Cupidon, comme le nom l'indique ; , Mercure, et , l'Amour. M. Spon a donné la figure d'un herméros dans ses Rech. curieuses d'antiq. p. 98 fig. 14. C'est un jeune garçon dépeint comme on nous représente l'amour ; il tient une bourse de la main droite, et un caducée de la main gauche, qui sont les deux symboles sous lesquels on a coutume de désigner Mercure. Pline parlant des beaux ouvrages de sculpteurs, fait mention des hermérotes de Tauriscus. Ce mot d'héméros a été souvent donné en surnom par les Grecs et par les Romains ; il y en a plusieurs exemples dans les inscriptions de Gruter. Dict. de Trévoux. (D.J.)