(Art militaire des Romains) les Romains se servaient indifféremment des mots signum et vexillum pour désigner toutes sortes d'enseignes ; néanmoins le mot vexillum dénotait 1°. d'une manière expresse, les enseignes des troupes de cavalerie, que nous nommons dans notre langue étendarts, guidons, cornettes ; 2°. il désignait encore les enseignes des troupes fournies par les alliés de Rome ; 3°. il se trouve quelquefois employé pour exprimer les enseignes de l'infanterie romaine. (D.J.)
S. m. (Art militaire antique) lembarius dans Vopiscus ; cet auteur donne le nom de lembaires aux soldats qui sous le règne d'Aurélien combattaient dans des bateaux qu'on armait sur les rivières. Voyez à ce sujet les notes de Saumaise, pag. 381. ad hist. August. script.
S. m. (Art militaire des Romains) quaestorium ; on nommait ainsi chez les Romains la tente, le pavillon, le logement du questeur dans le camp. C'était dans ce logement qu'était la caisse militaire ; et nous apprenons de Polybe qu'on posait toujours pour la garde trois sentinelles devant le questoire ; mais on n'en posait que deux devant le logement de ceux que le sénat envoyait pour servir de conseil au général ; c'était ordinairement des sénateurs sur l'expérience desquels on pouvait compter.
(Art militaire des Romains) parmi les Romains le tesséraire était un bas officier qui prenait à l'armée le mot du tribun écrit sur une tablette, et le portait au centurion. Cette manière de donner le mot du guet parut plus sure que de le donner de vive voix, parce que le mot donné de vive voix peut être mal entendu et mal rapporté. Voyez MILITAIRE, discipline des Romains. (D.J.)
S. m. (Art militaire des Romains) on nommait procestria chez les Romains les camps fixes ou de quartier, dans lesquels demeuraient les étrangers, vivandiers, approvisionneurs, et autres qui suivaient l'armée, et auxquels il était défendu de se mêler avec les soldats. (D.J.)