BATON
- Détails
- Écrit par : Denis Diderot (*)
BATON, s. m. (Histoire ancienne et moderne) est un instrument dont on se sert ordinairement pour s'appuyer en marchant. Le cardinal Bona observe dans son traité des Liturgies, qu'autrefois ceux qui se servaient de bâton dans l'église pour s'appuyer, étaient obligés de le quitter, et de se tenir debout seuls et droits dans le temps qu'on lisait l'évangile, pour témoigner leur respect par cette posture, et faire voir qu'ils étaient prêts d'obéir à Jesus-Christ, et d'aller par-tout où il leur commanderait d'aller.
On se sert souvent aussi d'un bâton comme d'une espèce d'arme naturelle, offensive et défensive. Les Lacédémoniens ne portaient jamais d'épée en temps de paix, mais se contentaient de porter un bâton épais et crochu qui leur était particulier.
S. Evremont observe que chez les Romains les coups de bâton étaient une façon modérée de punir les esclaves, et qu'ils les recevaient par-dessus leurs habits.
Les Maitres-d'armes et les gens susceptibles du point d'honneur, croient qu'il est bien plus honteux de recevoir un coup de bâton qu'un coup d'épée, à cause que l'épée est un instrument de guerre, et le bâton un instrument d'outrage.
Les lois de France punissent bien sévèrement les coups de bâton. Par un règlement des maréchaux de France, fait en 1653, au sujet des satisfactions et réparations d'honneur, il est ordonné que quiconque en frappera un autre du bâton, sera puni par un an de prison, qui pourra être modéré à six mois en payant 3000 livres, applicables à l'hôpital le plus prochain : outre cela l'aggresseur doit demander pardon à genoux à l'offensé, etc. tout prêt à recevoir de lui un égal nombre de coups de bâton ; et il y a certains cas où ce dernier peut être contraint de les donner, quand même il aurait trop de générosité pour s'y résoudre de lui-même.
Par un autre règlement des maréchaux, de l'année 1679, celui qui frappe du bâton après avoir reçu des coups de poing dans la chaleur de la dispute, est condamné à deux mois de prison ; et à quatre années, s'il a commencé à frapper à coups de poing.
La loi des Frisons ne donne qu'un demi-sou de composition à celui qui a reçu des coups de bâton, et il n'y a si petite blessure pour laquelle elle n'en accorde davantage. Par la loi Salique, si un ingénu donnait trois coups de bâton à un ingénu, il payait trois sous ; s'il avait fait couler le sang, il était puni comme s'il eut blessé avec le fer, et il payait quinze sous. La peine et l'indemnité se mesuraient sur la grandeur des blessures. La loi des Lombards établit différentes compositions pour un coup, pour deux, trois, quatre : aujourd'hui un coup en vaut mille.
La constitution de Charlemagne, insérée dans la loi des Lombards, veut que ceux à qui elle permet le duel, combattent avec le bâton ; peut-être fut-ce un ménagement pour le clergé ; ou que, comme on entendait l'usage des combats, on voulut les rendre moins sanguinaires. Le capitulaire de Louis le Débonnaire donne le choix de combattre avec le bâton ou avec les armes : dans la suite il n'y eut que les serfs qui combattissent avec le bâton.
Déja je vois naître et se former les articles particuliers de notre point d'honneur, dit l'auteur de l'esprit des lais, tome II. p. 202. L'accusateur commençait par déclarer devant le juge qu'un tel avait commis une telle action, et celui-ci répondait qu'il en avait menti : sur cela le juge ordonnait le duel. La maxime s'établit que lorsqu'on avait reçu un démenti, il fallait se battre.
Quand un homme avait déclaré qu'il combattrait, il ne pouvait plus s'en départir sans être condamné à une peine. Autre règle qui s'ensuivit ; c'est que quand un homme avait donné sa parole, l'honneur ne lui permettait plus de se rétracter.
Les gentilshommes se battaient entr'eux et avec leurs armes ; les vilains se battaient à pied et avec le bâton. Le bâton devint donc un instrument outrageant, parce que celui qui en avait été frappé, avait été traité comme un vilain.
Il n'y avait que les vilains qui combatissent à visage découvert, ainsi il n'y avait qu'eux qui pussent recevoir des coups au visage : de-là vint qu'un soufflet fut une injure qui devait être lavée par le sang, parce que celui qui l'avait reçu, avait été traité comme un vilain.
Voilà comment par des degrés insensibles se sont établies les lois du point d'honneur, et avant elles les différences entre les instruments contondants. Le bâton est devenu une arme déshonorante quelquefois pour celui qui s'en sert, et toujours pour celui avec qui l'on s'en est servi.
BATON, (Histoire moderne) est quelquefois une marque de commandement, et un attribut de dignité ou d'emploi : tels sont les bâtons de maréchaux de France, de maîtres d'hôtel, de capitaines des gardes, d'exempts, etc. Celui de maréchal est fleurdelisé ; le roi l'envoye à celui qu'il élève à ce grade militaire. Les maîtres d'hôtel, les capitaines des gardes, les exempts, etc. peuvent être méconnus pour ce qu'ils sont, s'ils s'exposent à l'exercice de leurs charges sans leurs bâtons : c'est-là l'usage principal du bâton.
BATON de gardes de nuit qui courent les rues de Londres en criant l'heure qu'il est. Celui qui tient le manoir de Lambourn dans le comté d'Essex, doit le service du bâton, c'est-à-dire qu'il est obligé de fournir une charge de paille sur une charrette tirée à six chevaux, deux cordes, deux hommes armés de pied en cap, pour garder le bâton quand on le porte à la ville d'Aibridge, etc. Camb. tit. Essex.
BATON TRAINANT, (Histoire moderne) ou BATON A QUEUE. Edouard I. roi d'Angleterre, rendit sous ce titre un édit contre les usurpateurs des terres, lesquels, pour opprimer les propriétaires véritables, transportaient ces terres usurpées à de grands seigneurs ; contre ceux qu'on louait pour maltraiter et outrager les autres ; contre les violateurs de la paix, ravisseurs, incendiaires et duellistes ; contre ceux qui vendaient à faux poids et à fausses mesures, et autres malfaiteurs. Cette espèce d'inquisition fut exécutée avec tant de rigueur, que les amendes qui en provinrent, apportèrent au roi des trésors immenses.
On appelait juges à bâton trainant, ceux qui étaient chargés de l'exécution de cet édit, soit par rapport à la manière rigoureuse et sommaire dont ils faisaient leurs exécutions, soit par rapport au bâton qu'ils portaient comme une marque de leur autorité, et qu'ils tenaient à la main en jugeant les malfaiteurs. (G)
* BATON, en Mythol. on distingue particulièrement l'augural et le pastoral : l'augural, appelé par les Latins lituus, était façonné en crosse par le bout ; il servait à l'augure pour partager le ciel dans ses observations. Celui de Romulus avait de la réputation chez les Romains. Ceux d'entr'eux qui ne se piquaient pas d'une certaine force d'esprit, croyaient qu'il avait été conservé miraculeusement dans un grand incendie. Quintus tire de ce prodige, et de la croyance générale qu'on lui accordait, une grande objection contre le pyrrhonisme de son frère Cicéron, qui n'y répond que par des principes généraux, dont l'application vague serait souvent dangereuse : ego Philosophi non arbitror testibus uti, qui aut casu veri, aut malitia falsi fictique esse possunt. Argumentis et rationibus oportet, quare quidque ita sit, docère ; non eventis, iis praesertim quibus mihi non liceat credere... omitte igitur lituum Romuli, quem maximo in incendio negas potuisse comburi.... Nil debet esse in Philosophia commentitiis fabellis loci. Illud erat Philosophi, totius augurii primum naturam ipsam videre, deinde inventionem, deinde constantiam... quasi quidquam sit tam valde, quàm nihil sapere vulgare ? aut quasi tibi ipsi in judidicando placeat multitudo.
Cicéron a beau dire, il y a cent mille occasions où la sorte d'examen qu'il propose ne peut avoir lieu ; où l'opinion générale, la croyance non interrompue et la tradition constante, sont des motifs suffisans ; où le jugement de la multitude est aussi sur que celui du philosophe. Toutes les fois qu'il ne s'agira que de se servir de ses yeux, sans aucune précaution antérieure, sans le besoin d'aucune lumière acquise, sans la nécessité d'aucune combinaison ni induction subséquente, le paysan est de niveau avec le philosophe. Celui-ci ne l'emporte sur l'autre que par les précautions qu'il apporte dans l'usage de ses sens ; par les lumières qu'il a acquises, et qui bientôt ôtent à ses yeux l'air de prodige à ce qui n'est que naturel ; ou lui montrent comme surnaturel ce qui est vraiment au-dessus des forces de la nature, qui lui sont mieux connues qu'à personne ; par l'art qu'il a de combiner les expériences, d'évaluer les témoignages, et d'estimer le degré de certitude ; et par l'aptitude qu'il a de former des inductions ou de la supposition ou de la vérité des faits.
Le bâton pastoral est de deux sortes : c'est ou celui qu'on voit dans les monuments anciens à la main des Faunes, des Sylvains, en un mot des dieux des bois et des forêts ; il est long, noueux, et terminé en crosse : ou c'est la crosse même que nos évêques portent à la main dans les jours de cérémonie. C'est un assemblage de différentes pièces façonnées d'or et d'argent, entre lesquelles on peut distinguer le bec de corbin ou la crosse d'en-haut, les vases, les fonds de lanterne, les dômes, les douilles, et les croisillons.
Il y a encore des bâtons de chantre et de confrairie. Le bâton de confrairie n'est autre chose qu'un long morceau de bois tourné au tour, façonné, doré ou argenté, à l'extrémité duquel est fixée l'image du patron de la confrairie.
Le bâton de chantre en usage dans quelques cathédrales, ressemble assez au bâton pastoral, quant à la richesse, et même quant à la forme, à l'exception qu'il n'est pas terminé en haut par la crosse, mais qu'il a quelque autre forme relative, soit à la dignité du chantre, soit aux prérogatives de l'église.
BATON, en terme de Blason, sorte de bande qui n'a qu'un tiers de la largeur ordinaire. Voyez BANDE.
Le bâton ne Ve pas d'un côté à l'autre de l'écusson, comme fait la bande ou l'écharpe ; mais il est coupé court en forme de tronçon : il est d'usage pour marquer la bâtardise. (V)
BATONS A DEUX BOUTS ; ce sont de longs bâtons que les gardes des forêts et des parcs, etc. portent comme une marque de leur emploi, et dont ils se servent aussi comme d'une arme.
BATONS ou BACULI, en Pharmacie, compositions façonnées en cylindre, ayant la figure de bâtons. C'est ainsi que l'on figure les magdaleons des emplâtres officinales.
C'est sous cette figure que l'on met les chandelles galeniques ou bougies médicamenteuses. Voyez CHANDELLE, BOUGIE.
C'est aussi sous cette forme que l'on réduit certaines préparations bechiques, ou que l'on ordonne dans la toux, comme le suc de réglisse de Blais, les tablettes ou bâtons de sucre d'orge. Voyez TABLETTES, SUC DE REGLISSE. (N)
BATON d'Arpenteur, voyez EQUERRE d'Arpenteur. (E)
BATON DE JACOB, instrument dont on se sert en mer pour mesurer la hauteur des astres : on l'appelle autrement arbalestrille. Voyez ARBALESTRILLE. (T)
BATON A MECHE, (Marine) c'est une meche qu'on entretient toujours brulante sur le château-d'avant.
BATON DE PAVILLON ou D'ENSEIGNE, (Marine) c'est un petit matereau ou longue gaule de sapin ou d'autre bois leger, qui sert à arborer le pavillon. Voyez -en la figure et la position dans la Pl. I. à la lettre G.
BATON DE GIROUETTE, c'est un matereau très-petit, ou gaule, dans laquelle est plantée la verge de fer qui tient la girouette. Voyez à la Planche I. les girouettes marquées g.
BATON DE FLAMME, c'est un bâton qui n'est long qu'autant que la flamme est large par le haut. C'est ce bâton qui la tient au haut du mât.
BATON DE VADEL, BATON ou MANCHE DE GUIPON, (Marine) ce sont certains bâtons où l'on attache les bouchons d'étoupe ou de penne, dont se sert le calfateur pour goudronner ou braier le vaisseau. (Z)
BATONS DE NEPER, voyez NEPER.
BATON, en Architecture, c'est une moulure usitée dans la base des colonnes. Voyez TORE.
BATON, en Musique, est une barre épaisse qui traverse perpendiculairement une ou plusieurs lignes de la portée, et qui, selon ses différentes longueurs, selon le plus ou le moins de ces lignes qu'elle embrasse, exprime un plus grand ou moindre nombre de mesures qu'on doit compter en silence.
Anciennement les bâtons représentaient autant de différentes valeurs de notes, depuis la ronde jusqu'à la maxime qui en valait huit, et dont la durée en silence s'évaluait par un bâton, qui partant d'une ligne, traversait trois intervalles, et allait joindre la quatrième ligne.
Aujourd'hui le plus grand bâton est de quatre mesures ; il faut que partant d'une ligne, il traverse la suivante et arrive à la troisième ainsi :
On le répète une fais, deux fais, ou autant de fois qu'il faut pour exprimer huit mesures, ou douze, ou tout autre multiple de quatre ; et l'on ajoute ordinairement au-dessus un chiffre qui dispense de compter la valeur de tous ces bâtons. Ainsi ces marques indiquent un silence de seize mesures.
Le plus petit bâton est de deux mesures, et s'étend seulement d'une ligne à sa voisine, en cette sorte,
Les autres moindres silences, comme d'une mesure, d'une demi-mesure, d'un temps, etc. s'expriment par les mots de pause, demi-pause, soupir, etc. Voyez ces mots. Il est aisé de comprendre qu'en combinant tous ces signes, on peut exprimer à sa volonté des silences d'une durée quelconque. Voyez SILENCE.
Il ne faut pas confondre avec les bâtons des silences, d'autres bâtons précisément de même figure, qui, sous le nom de pauses initiales, servaient dans nos anciennes musiques à déterminer le mode, c'est-à-dire la mesure, et dont nous parlerons au mot MODE.
BATON DE MESURE, est un bâton fort court, ou même un simple rouleau de papier, dont le maître de Musique se sert dans un concert pour régler le mouvement, et marquer la mesure et les temps. Voyez BATTRE LA MESURE. (S)
BATONS DE CHASSE, ce sont ceux que l'on porte quand on Ve courre.
BATON A EGRISER, parmi les Diamantaires, est un morceau de bois tourné, composé d'une tête sur laquelle on cimente le diamant pour l'égriser ; plus bas est un collet ou espace beaucoup moins gros, qui est proprement la place du pouce et de l'index de l'ouvrier. Au-dessous de ce collet est la poignée grosse à pouvoir remplir la main. Il se termine en pointe comme le petit bout d'un fuseau. Voyez K L, Pl. I. du Diamantaire, fig. 6. qui représente une portion d'établi, sur laquelle sont montés deux égrisoirs. Voyez EGRISOIR.
BATON, en terme de Formier ; c'est un petit cylindre garni d'une peau de chien de mer, dont on se sert pour frotter les formes ou autres ouvrages : Voyez FROTTER ; voyez fig. 1. Pl. du Formier-Talonnier.
BATON A GANT, autrement RETOURNOIR, ou TOURNE-GANT, est un morceau de bois fait en forme de fuseau long, dont les Gantiers se servent dans la fabrique de leurs gants. Ils sont ordinairement doubles quand on s'en sert. Voyez GANT et TOURNE-GANT.
Bâtonner un gant, ou réformer un gant, c'est après l'avoir fini, l'élargir sur le réformoir avec des bâtons faits exprès, et appelés bâtons à gant, afin de lui donner plus de forme.
BATON A CIMENTER, terme de Lapidaire, est un morceau de bois gros par un bout et menu par l'autre, où les Lapidaires enchâssent leurs crystaux et leurs pierres par le moyen d'un mastic, Voyez la figure 15. Pl. du Lapidaire. Ce mastic n'est autre chose qu'un mélange de ciment et de poix résine.
BATON A DRESSER, c'est, parmi les Orfèvres en grosserie, un rouleau dont on se sert pour mettre de niveau une plaque de métal mince, et qui voîle au gré de l'air. Voyez VOILER ; voyez Pl. I. fig. 4.
BATON A TOURNER, en Passementerie, est un simple bâton rond de 7 à 8 pouces de long, assez menu, qui à 3 ou 4 lignes de l'un de ses bouts, a une petite rainure tout-à-l'entour de lui-même, pour recevoir et tenir les deux bouts d'une moyenne ficelle, qui n'est point coupée par son autre bout ; ce bout de ficelle non coupé s'introduit, se fixe dans le petit trou du bout de l'ensuple, et s'enveloppe sur ce bout jusqu'auprès du bâton à tourner, qui sert ainsi par le mouvement de la main droite à faire tourner l'ensuple sur le ployoir, lorsque l'on ploie les pièces relevées sur le billot, au sortir de dessus l'ourdissoir.
BATON, en terme de Planeur, est un morceau de bois de tremble ou de tilleul, sur lequel les Planeurs nettoient leurs marteaux.
BATON ROMPU, en Serrurerie, est un morceau de fer carré ou rond, coudé en angle obtus ; l'angle est plus ou mois obtus, selon l'endroit où le morceau de fer doit être appliqué.
BATON DE SEMPLE, partie du métier d'étoffe de soie. Le bâton de semple est rond ; il a un pied et demi de long : on y attache les cordes du semple les unes après les autres, et on les y fixe avec un nœud courant. Pour cet effet on double les cordes, et on forme une boucle double. Le bâton de semple est placé au bas du métier, à l'extrémité inférieure des cordes de semple. Voyez la description du métier à l'article VELOURS.
BATON DE RAME, partie du métier d'étoffe de soie. Le bâton de rame a deux pieds de long ; il est de la même forme que celui du semple, et on y attache les cordes de rames de la même manière que celles du semple, Voyez la description du métier à l'art. VELOURS.
BATON DE GAVASSINIERE, est celui auquel on attache la gavassinière ; pour disposer la tireuse à travailler.
BATON DE PREUVE, en terme de Raffineur de sucre, est une espèce de bâton plat par un bout, allant ou s'élargissant un peu jusqu'à l'extrémité du même côté. L'autre bout qui lui sert de manche est rond, et commence un peu plus haut que la moitié du bâton. C'est sur ce bâton trempé dans sa cuite (V. CUITE), que le raffineur prend la preuve et fait l'essai de la matière (V. PREUVE). Il sert encore à battre dans la chaudière à cuite (Voyez CHAUDIERE A CUITE) lorsque le sucre monte avant de prendre son bouillon.
BATON DE CROISURE, (Tapisserie) est un bâton rond, ordinairement de bois de saule. On en fait de diverses longueurs, mais tous d'un pouce de diamètre. Les Hautelissiers s'en servent pour croiser les fils de leurs chaînes. Voyez HAUTE-LISSE.
* BATON, (ISLE) ou BUTON, (Géographie) île d'Asie dans la mer Indienne, à l'orient de l'île de Macassar ou Célebes, entre celles de Wawani, Coelinea, et Cabinus.