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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Supplice
Lorsque le mandarin tient son audience, il est assis gravement devant une table, sur laquelle est un étui rempli de petits bâtons longs d'un demi-pié, et larges de deux doigts. Plusieurs huissiers armés de pant-sée l'environnent. Au signe qu'il donne, en tirant et jetant ces bâtons, on saisit le coupable, on l'étend ventre contre terre, on lui abaisse le haut-de-chausse jusqu'aux talons ; et autant de petits bâtons que le mandarin tire de son étui, et qu'il jette par terre, autant d'huissiers se succedent, qui appliquent les uns après les autres chacun cinq coups de pant-sée sur la chair nue du coupable. On change l'exécuteur de cinq coups en cinq coups, ou plutôt deux exécuteurs frappent alternativement chacun cinq coups, afin qu'ils soient plus pesans et que le châtiment soit plus rude. Il faut néanmoins remarquer que quatre coups sont réputés cinq ; et c'est ce qu'on appelle la grâce de l'empereur, qui comme père, par compassion pour son peuple, diminue toujours quelque chose de la peine.
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