(Littérature, Théâtre grecque) , Athénée, liv. XIV. pag. 261, nous définit ainsi les magodes ; ceux qu'on appelle magodes, dit-il, usent des tymbales, s'habillent en femme, en jouent les rôles, aussi bien que celui de débauché et d'homme ivre, et font toutes sortes de gestes lascifs et déshonnêtes. Suivant Hésychius, ces magodes étaient des espèces de pantomimes, qui sans parler, exécutaient différents rôles par des danses seules.



Le spectacle d'une comédie noble qui s'était fixé dans la Grèce un peu avant le règne d'Alexandre, et qui était si propre à divertir les honnêtes gens, ne put suffire au peuple, il lui fallut toujours des bouffons. Aristote nous dit que de son temps, la coutume de chanter des vers phalliques subsistait encore dans plusieurs villes. On conserva aussi des farces dans l'ancien gout, qui furent appelées dicélistes, magodes, et les baladins de ces farces furent nommés dicélistes, magodes, mimographes. Voyez DICELISTES, MIME, FARCE, COMEDIE. (D.J.)