S. f. (Belles Lettres) dans l'ancienne poésie, signifiait la seconde partie ou division d'un poème dramatique, dans laquelle l'action proposée dans la première partie ou protase, était nouée, conduite, et poussée par différents incidents jusqu'à sa fin ou son dénouement, qui formait la troisième partie appelée catastase. Voyez TRAGEDIE.
L'épitase commençait au second acte, ou au plutard avec le troisième. Cette division n'a plus lieu dans les pièces dramatiques modernes, quant au nom, parce qu'on les divise en actes ; mais l'épitase y subsiste toujours, quant au fond, et c'est ce que nous appelons nœud et intrigue. Voyez NOEUD et INTRIGUE.
Les anciens scholiastes de Térence ont défini l'épitase, incrementum processusque turbarum, ac totius nodus erroris ; et Scaliger l'appelle pars in quâ turbae aut excitantur aut involvuntur ; ce qui revient parfaitement à ce que nous entendons par nœud ou intrigue. (G)
EPITASE, (Médecine) , de , augesco. Ce terme est employé par Hippocrate pour signifier l'accroissement d'une maladie, et surtout des fièvres, dans leurs paroxysmes et dans leurs exacerbations. Voyez FIEVRE, PAROXYSME. (d)