S. f. en Poésie ; c'est, selon quelques-uns, la troisième partie du poème dramatique chez les anciens, dans laquelle les intrigues nouées dans l'épitase se soutiennent, continuent, augmentent jusqu'à ce qu'elles se trouvent préparées pour le dénouement, qui doit arriver dans la catastrophe, ou à la fin de la pièce. Voyez EPITASE et CATASTROPHE. Quelques auteurs confondent la catastase avec l'épitase, ou ne les distinguent tout au plus qu'en ce que l'une est le commencement, et l'autre la suite du nœud ou de l'intrigue.



Ce mot est originairement grec, , constitution ; parce que c'est cette partie qui forme comme le corps de l'action théâtrale, que la protase ne fait que préparer, et la catastrophe que démêler. Voyez DRAME, TRAGEDIE. (G)