(Lithologie) ou pierre travertine, qu'on devrait appeler pierre tiburtine, parce qu'elle se trouve par tout le territoire de Tivoli, dans la plaine, comme dans les montagnes, de telle grosseur et de telle longueur qu'on en a besoin. Il n'est pas nécessaire de creuser des carrières, il suffit presque de découvrir la terre, on la rencontre à six ou sept pieds, en suivant les veines. L'église de S. Pierre en est bâtie, et la plupart des édifices de pierre de taille à Rome. Cette pierre est dure, on ne la peut travailler qu'à la pointe du ciseau, et à la masse de fer ; elle a le grain fin : elle est compacte, pesante, et point sujette à se délier ; elle est propre à soutenir toutes sortes de poids ; l'air la ronge peu quand elle est bien choisie ; car il s'en trouve beaucoup qui est sujette à des trous. Elle est grise pour l'ordinaire, presque aussi dure que le marbre, et presqu'aussi belle à la couleur près : quand on veut rendre l'ouvrage poli, on le travaille comme le marbre avec un morceau de la même pierre, du grès et de l'eau. (D.J.)
S. m. (Histoire naturelle, Lithologie) nom employé par quelques naturalistes, pour désigner le vitriol qui s'attache sous la forme de poils, de cheveux, autour de quelques terres ou pierres, qui contenaient des pyrites qui se sont détruites et vitriolisées.
S. m. (Histoire naturelle, Lithologie) pierre que Pline dit s'être trouvée en Afrique, qui rendait des sucs de trois couleurs différentes. Il était noir à la base, de couleur de sang au milieu, et blanc par le haut.
S. m. (Histoire naturelle, Lithologie) coquille fossîle et univalve, plate à son ouverture, mais se terminant en une pointe en volute. Il y en a de lisses, d'autres sont épineuses ou hérissées de pointes.