(Marine) ce sont des pièces de charpenterie en forme d'arc, ou à peu près, et qui faisant la partie la plus élevée de l'éperon dans un vaisseau, règnent sur l'aiguille depuis le chapiteau ou bastion, jusqu'au-dessous des bosseurs. Voyez Planche IV. fig. 1, n °. 118, les porte-vergues.

Ce sont les porte-vergues qui donnent à tout l'éperon l'air qu'il doit avoir : ils s'étendent jusqu'au revers ; et il y en a ordinairement trois de chaque côté ; le plus haut s'étend depuis le bout de la herpe d'éperon jusqu'au revers, où il est cloué sous la cagouille ; on y met un marmot sur le bout qui est du côté de la herpe. Par ce même bout il doit avoir de largeur la moitié de la largeur de l'étrave en-dedans, et le quart de la même largeur de l'étrave par le bout du devant.



Les charpentiers qui ont proportionné le vaisseau de 234 pieds de long, donnent au plus haut porte-vergue 8 pouces de large par-derrière, et quatre pouces et demi d'épais. Ils donnent au second porte-vergue 6 pouces de large et quatre pouces et demi d'épais par-derrière ; quatre pouces et demi de large, et trois pouces et demi d'épais par-devant. Ils donnent au plus bas porte-vergue six pouces et demi de large, et quatre pouces d'épais par-derrière, et cinq pouces de large par devant. Voyez la figure des porte-vergues dans celle d'un éperon sous le mot ÉPERON.