S. m. pl. (Mythologie) espèce de nymphes ou divinités payennes, que l'on croyait présider aux fontaines et aux rivières. Voyez NYMPHE et DIEU. Ce mot dérive du grec , je coule, ou de , je séjourne.
Strabon dit que les naïades étaient des prêtresses de Bacchus.
Nonnus prétend que les naïades étaient mères des satyres ; on les peint assez ordinairement appuyées sur une urne qui verse de l'eau, ou tenant un coquillage à la main. On leur offrait en sacrifice des chèvres et des agneaux avec des libations de vin, de miel, et d'huîle ; plus souvent on se contentait de mettre sur leurs autels du lait, des fruits et des fleurs ; mais ce n'était que des divinités champêtres, dont le culte ne s'étendait pas jusqu'aux villes. On distinguait les naïades en naïades potamides et en naïades limnades, celles-ci étaient les nymphes des étangs ou des marais du mot , un étang, un lac ; les potamides étaient celles des fleuves et des rivières, leur nom étant dérivé de , fleuve. (G)