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- Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
- Catégorie : Economie rustique
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- Écrit par : Denis Diderot (*)
- Catégorie : Economie rustique
Si l'on jette un coup d'oeil sur la consommation prodigieuse de bois qui se fait par la charpente, la menuiserie, d'autres Arts, et par les feux des forges, des fonderies, des verreries, et des cheminées, on concevra facilement de quelle importance doivent avoir été en tout temps, et chez toutes les nations, pour le public et pour les particuliers, la plantation, la culture, et la conservation des forêts ou des bois, en prenant ce terme selon la seconde acception. Comment se peut-il donc que les hommes soient restés si longtemps dans les préjugés sur ces objets, et qu'au lieu de tendre sans-cesse à la perfection, ils se soient au contraire de plus en plus entêtés de méthodes qui les éloignaient de leur but ? Car c'est-là qu'ils en étaient ; c'est-là qu'ils en sont encore pour la plupart, comme nous pourrions le démontrer par la comparaison des règles d'agriculture qu'ils ont prescrites, et qu'on suit sur les bois, et par celles que l'expérience et la philosophie viennent d'indiquer à M. de Buffon. Mais notre objet est d'exposer la vérité, et non pas de l'associer à l'erreur : l'erreur ne peut être trop ignorée, et la vérité trop connue, surtout quand elle embrasse un objet aussi considérable que l'aliment du feu, et le second d'entre les matériaux qui entrent dans la construction des édifices. Nous observerons seulement que l'extrait que nous allons donner des différents mémoires que M. de Buffon a publiés, non seulement pourra éclairer, sur la culture, l'amélioration et la conservation des bois, mais pourra même devenir une grande leçon pour les philosophes de se méfier de l'analogie ; car il parait que l'ignorance dans laquelle il semble qu'on aime encore à rester, malgré le grand intérêt qu'on a d'en sortir, ne vient dans son origine que d'avoir transporté les règles de l'agriculture des jardins à l'agriculture des forêts. La nature a ses lais, qui ne nous paraissent peut-être si générales, et s'étendre uniformément à un si grand nombre d'êtres, que parce que nous n'avons pas la patience ou la sagacité de connaître la conduite qu'elle tient dans la production et la conservation de chaque individu. Nous nous attachons au gros de ses opérations : mais les finesses de sa main d'œuvre, s'il est permis de parler ainsi, nous échappent sans-cesse ; et nous persistons dans nos erreurs jusqu'à ce qu'il vienne quelqu'homme de génie, assez ami des hommes, pour chercher la vérité ; et j'ajouterais volontiers, assez courageux pour la communiquer quand il l'a trouvée.
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- Écrit par : Denis Diderot (*)
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- Écrit par : Auteur anonyme
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Economie rustique
L'ouverture de la baratte se couvre avec une sebille trouée qui s'y emboite, et par le trou de laquelle passe un long bâton qui sert de manche au bat-beurre.
Le bat-beurre est un cylindre de bois épais d'environ deux pouces, percé de plusieurs trous, et emmanché de plat au bout d'un long bâton ; les trous du cylindre servent à donner passage au lait de beurre à mesure que le beurre s'avance.
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