(Jurisprudence) se dit de tout acte par lequel on renonce à quelque droit.
Il y a renonciation au bénéfice d'ordre, de division et de discussion. Voyez BENEFICE D'ORDRE, DIVISION et DISCUSSION.
Renonciation à la communauté, voyez COMMUNAUTE.
Renonciation à une succession, voyez SUCCESSION.
Renonciation à une succession future, voyez SUCCESSION.
Renonciation des filles en faveur des mâles, voyez SUCCESSION.
Renonciation au senatus consulte velleïen, ou velleïen simplement, voyez SENATUS CONSULTE VELLEÏEN. (A)
RENONCIATION, (Droit politique) les renonciations forment un objet très-important dans le droit public de l'Europe. Il serait curieux d'examiner les principes de chaque nation sur cette matière, et de rapporter les sentiments des plus fameux jurisconsultes, en faisant voir sur quels motifs ils sont appuyés ; mais comme cette discussion pénible me menerait trop loin, c'est assez d'indiquer ici la besogne à entreprendre en ce genre. D'ailleurs, je n'oserais me flatter que ce que je pourrais dire sur la validité ou l'invalidité des renonciations fût adopté par les politiques ; ils ont trop d'intérêt que cette question demeure indécise. (D.J.)