PENTE
- Détails
- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
On appelle contre-pente, dans le canal d'un aqueduc, ou d'un ruisseau de rue, l'interruption d'un niveau de pente, causée par malfaçon, ou par l'affoiblissement du terrain, en sorte que les eaux n'ayant pas leur cours libre, s'étendent ou restent dormantes.
Pente de chêneau, plâtre de couverture conduit en glacis, sous la longueur d'un chêneau, de part et d'autres, depuis son haut.
Pente de comble, c'est l'inclinaison des côtés d'un comble, qui le rend plus ou moins roide sur la hauteur par rapport à sa base. (D.J.)
PENTE, bande qui entoure le ciel d'un dais ou d'un lit sur le haut des rideaux ; on donne le même nom aux bandes d'étoffe qu'on attache sur le bord des tablettes d'une bibliothèque.
PENTE, tabac mis à la, (Fabrique de tabac) pendu par la queue, sur des cordes ou sur des perches, après que les feuilles ont été enficelées ; dans les lieux où l'on fabrique du tabac, on a de grands ateliers couverts pour mettre les tabacs à la pente : c'est-là qu'ils sechent et qu'ils prennent couleur. Il ne faut pas croire néanmoins qu'on les fasse chasser assez pour les mettre en poudre ; on se contente de leur laisser évaporer leur plus grande humidité, et les faire amortir ou mortifier suffisamment pour pouvoir être filés, à-peu-près comme on fîle le chanvre, et ensuite être mis en rôles ou rouleaux. Savary. (D.J.)