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Encyclopédie de Diderot
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NUCK

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Anatomie
NUCK conduits de, (Anatomie) Nuck, médecin allemand, professa l’Anatomie dans l’université de Leyde ; il a composé différents ouvrages, et il a découvert le premier les petits conduits salivaires supérieurs, les conduits aqueux de l’œil qui portent son nom, de même que la glande lacrymale. Voyez Œil, Salivaire, etc. Ses ouvrages sont intitulés, Sialographia, Leyd. 1680 8°. et 1722, Adenographia, Leyd. 1691 et 1722.

Glandes de Nuck, en Anatomie ; ce sont plusieurs petites glandes situées dans les fosses orbitaires, entre le muscle abducteur, et la partie supérieure de l'os de la pommete. Voyez GLANDES et CRANE.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1292

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NUQUE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Anatomie
S. f. (Anatomie) la nuque, ou la partie postérieure du cou, garnie ordinairement de cheveux courts et fins, ce qui a peut-être donné occasion aux Anglais de nommer cette partie du cou la nappe. Voyez COU.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1344

OEIL

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Anatomie
S. m. (Anatomie) organe de la vue, et qu'on peut regarder comme le miroir de l'âme, puisque les passions se peignent d'ordinaire dans cet organe nerveux, voisin du cerveau et abondant en esprits qui ne peuvent manquer d'y exprimer les états divers qui les agitent. Mais il ne s'agit ici que de décrire l'oeil et ses appartenances en simple anatomiste. Nous espérons de dévoiler ailleurs les merveilles du sens de la vue.

Les yeux sont situés au bas du front, un à chaque côté de la racine du nez. Ils sont composés en général de parties dures et de parties molles. Les parties dures sont les os du crâne et de la face qui forment les deux cavités coniques, comme deux entonnoirs appelés orbites. Voyez ORBITES.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 4965

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OS

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Anatomie
S. m. (Anatomie) c'est une des parties solides du corps, la plus dure, la plus cassante, laquelle est faite pour la défense des parties molles, et pour le support de toute la machine. Voyez CORPS, PARTIE.

Tous les os sont couverts d'une membrane particulière que l'on appelle le périoste ; et plusieurs d'entr'eux sont creux et remplis d'une substance huileuse, que l'on appelle la moèlle. Voyez PERIOSTE et MOËLLE. Le docteur Havers dans sa description des os, remarque qu'ils consistent en petites bandes placées les unes sur les autres, qui ont des fibres qui courent en long d'un bout des os jusqu'à l'autre, et qui dans quelques-uns d'entr'eux, ne vont pas si loin ; quoique quelques-unes n'aient point leur fin absolument marquée comme elles semblent l'avoir : mais au lieu de cela, elles continuent transversalement, et selon que les os sont couchés, les fibres d'un côté se rencontrant et s'unissant avec celles de l'autre à chaque extrémité ; de sorte que chaque fibre est une continuation l'une de l'autre, quoique cette continuation ne se fasse point uniformément, mais en ellipses très-longues, puisqu'elles ne sont pas toutes d'une même longueur continue, mais qu'elles sont placées par bandes plus courtes les unes que les autres. Ces petites bandes sont différemment disposées selon les différents os : par exemple, dans ceux qui ont une grande cavité, elles sont contiguès les unes aux autres de chaque côté, et très-serrées les unes contre les autres. Dans les os dont les cavités sont plus petites, ou dont l'intérieur est spongieux, plusieurs des bandes internes sont placées à quelque distance les unes des autres, et ont entr'elles de petites cellules osseuses ; et même dans les os dont la cavité est grande, on trouve quelques-unes de ces petites cellules à leurs extrémités. Les os dont les bandes sont contiguës, ont des pores à-travers et entre ces mêmes bandes, outre ceux qui servent au passage des vaisseaux sanguins : les premiers pores pénétrent transversalement les bandes, et sont sur la cavité de la surface extérieure de l'os. Les seconds couvrent longitudinalement les bandes. Les premiers sont situés entre chaque bande, quoique le plus grand nombre en soit plus proche de la cavité ; mais ils ne sont pas directement les uns sur les autres, en sorte qu'ils forment un passage continué de la cavité à la surface. Les seconds s'aperçoivent à l'aide de bons microscopes. C'est par leur moyen que l'huîle médullaire coule à-travers les bandes ; et les pores de la première sorte semblent leur être subordonnés en ce qu'ils servent à leur porter l'huile.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2013

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PAUME

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Anatomie
S. f. en Anatomie, est le dedans de la main ; c'est ce que les Médecins appelent, en terme d'Anatomie, métacarpe, et ce qu'on appelle en latin vola. Voyez MAIN et METACARPE.

PAUME, s. f. (Littérature) exercice fort en usage parmi les Romains, parce qu'il contribuait chez ce peuple guerrier à rendre leurs corps souples, forts et robustes ; Ciceron, Horace, Plaute, Martial, et plusieurs autres auteurs de l'ancienne Rome, en parlent de même. Pline, l. III. épit. 1. décrivant la manière de vivre de Spurina, remarque que dans certaines heures du jour, il jouait à la paume longtemps et violemment, opposant ainsi ce genre d'exercice à la pesanteur de la vieillesse. Plutarque nous apprend que Caton, après son diner, allait jouer régulièrement à ce jeu dans le champ de Mars. Le jour même qu'il essuya le refus mortifiant de la part du peuple, qui lui préféra un compétiteur indigne pour la charge de consul, il n'en donna pas un moment de moins à cet exercice. Les personnes délicates s'en abstenaient, surtout après avoir mangé, et elles avaient raison. Horace étant en voyage avec Mécenas, Virgile, et quelques autres personnes choisies de la cour d'Auguste, Mécenas et les autres s'en allèrent après diner jouer à la paume, mais Horace et Virgile, dont le tempérament ne s'accordait point avec les grands mouvements que ce jeu demande, prirent le parti de dormir.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2404

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