S. f. (Jardinage et Physique) on donne le nom d'écorce à cette partie du bois qui enveloppe l'arbre extérieurement, qui l'habille depuis l'extrémité de sa racine, jusqu'à celle de ses branches, et qui s'en peut détacher dans le temps de la séve. Elle est composée de plusieurs couches. La plus extérieure est quelquefois un épiderme mince ; les autres sont formées par des fibres ligneuses, qui s'étendent suivant la longueur du tronc, et qui l'enveloppent comme d'un réseau : car ces fibres sont divisées par faisceaux, qui en se joignant et en se séparant à diverses reprises, forment des mailles qui sont remplies par le parenchyme, qui se prolonge aussi entre les couches. Ceci est commun à toutes les lames d'écorce : mais celles qui sont les plus intérieures, approchent plus de la nature du bois que les extérieures, qui sont d'autant plus succulentes et herbacées, qu'elles sont plus voisines de l'épiderme.
(Jardinage) On se sert de ce terme pour marquer l'intervalle que l'on doit laisser d'un arbre à un autre. On espace ordinairement ceux des allées à 12 pieds ; on les met dans la campagne à 17 et à 24 pieds de distance. Les arbres à fruits de demi-tige dans les espaliers, se mettent à 12 pieds avec un nain ou buisson entre deux ; lorsqu'ils sont de haute-tige ils demandent un espace de 4 taises avec un arbre entre deux : dans les vergers on les plante à 17 et à 24 pieds. (K)