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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Maladie
Il n'y a point de viscère qui soit sujet à de plus fréquentes et à de plus considérables maladies, que les poumons : la raison s'en présente aisément ; si l'on fait attention à la faiblesse de son organisation, à l'effort qu'il est exposé à soutenir continuellement de la part du sang qu'il reçoit dans son grand système artériel ; si l'on considère combien il doit être affecté par l'action dans laquelle il est, sans interruption, pour l'entretien de la respiration ; combien il peut éprouver de différentes impressions, par l'effet des différentes qualités de l'air qui ne cesse d'entrer et de sortir alternativement dans les conduits destinés à le contenir.
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Maladie
Dans cette maladie on sent le testicule ou le corps pampiniforme composé de gros nœuds : si l'on n'y remédie pas d'abord, la dilatation occasionnée par le sang engorgé, sera suivie de douleur et de gonflement à l'épidydime et au testicule ; elle pourra aussi donner lieu par la suite à une hydrocele. Voyez HYDROCELE.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Maladie
La fièvre hémitritée, ou l'hémitritée, ce mot étant souvent employé substantivement, ou ce qui est la même chose, la demi-tierce, est donc cette espèce de fièvre dans laquelle, outre les redoublements de la fièvre continue quotidienne, dont les retours sont réglés, il survient encore de deux en deux jours un redoublement plus considérable qui se fait sentir à la même heure, et correspond aux accès de l'espèce de fièvre intermittente, appelée tierce : en sorte que chaque troisième jour, à compter du premier accès, il y a deux redoublements, c'est-à-dire, celui de la fièvre quotidienne et celui de la fièvre tierce, intermittente, qui est comme entée sur la continue ; et le jour intermédiaire n'a qu'un redoublement, qui est de celle-ci : ainsi la fièvre ne cesse point, ne diminue point jusqu'à l'apyrexie, jusqu'à l'intermittence complete ; mais dans la diminution de tous les symptômes, dans la rémission surviennent tous les jours des redoublements de quotidienne continue, et de plus de deux jours en deux jours, des paroxysmes tiercenaires, qui sont encore plus forts que les autres, et tels qu'ils paraissent dans la véritable fièvre intermittente tierce.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Maladie
1°. La rage mue : le chien qui en est attaqué, ne veut point manger, ouvrant toujours la gueule comme s'il avait quelque embarras dans le gosier, qu'il tâche d'ôter avec sa patte ; il cherche les endroits frais, et se jette dans l'eau quand il en trouve.
Remède. Prenez de la racine de passe-rage, du jus de rhue, et du jus d'hellebore noir, de chacun le poids de quatre écus : mettez le tout dans un pot de terre verni, où vous le laisserez pendant quelque temps ; et après l'avoir passé dans un linge, mettez la liqueur dans un verre avec du vin blanc : ajoutez-y deux dragmes de scamonée non préparée : faites avaler ce remède au chien en lui tenant la gueule en-haut ; saignez-le aussi-tôt à la gueule, laissez-le reposer, et votre chien guérira.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Maladie
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