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Encyclopédie de Diderot
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NARCOTIQUE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Medecine thérapeutique
adj. (Médecine thérapeutique) , narcoticus, soporiferus, obstupefaciens. Ce mot tiré du grec , sopor, stupor, que l'on trouve fréquemment employé dans Hippocrate, pour signifier la diminution du sentiment et du mouvement, par l'effet de celle de la distribution du fluide nerveux, d'où s'ensuit le relachement des nerfs.

Ainsi, on a appelé narcotiques les médicaments que l'on emploie pour diminuer le ton des solides trop augmenté par l'influence du cerveau ; par conséquent, pour relâcher le système nerveux : en sorte que ces médicaments sont absolument opposés aux stimulants, qui servent à relever, à augmenter le ton de ces mêmes solides.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2182

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VESICATOIRE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Medecine thérapeutique
ou VESSICATOIRES, (Médecine thérapeutique et Matière médicale) en latin vesicatoria, vesicantia, remèdes topiques ainsi appelés de leur effet le plus connu qui consiste à exciter des vessies sur la peau. Ce terme qui ne parait pas bien ancien dans l'art, désigne non-seulement les vésicatoires proprement dits, qu'on emploie, sous forme d'emplâtre, dans la pratique journalière ; mais il s'étend encore à tous les âcres, irritants, stimulants, excitants, caustiques, etc. qui appliqués à la surface du corps, ou même dans quelque cavité censée contiguë à cette surface, y excitent plus ou moins vite des rougeurs, des tumeurs, de légères inflammations, des vessies, des démangeaisons, des escares, etc. C'est par allusion à ces effets qu'on a cru pouvoir déduire d'une vertu brulante ou ignée, que les vésicatoires sont désignés chez quelques auteurs sous le titre générique de , pyrotica, urentia, etc. Voyez Sennert, Baillou, et autres.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2925

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TRANSFUSION

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Écrit par : Paul-Jacques Malouin (M)
Catégorie : Medecine thérapeutique
S. f. (Médecine thérapeutique, Chirurgie) opération célèbre qui consiste à faire passer du sang des vaisseaux d'un animal, immédiatement dans ceux d'un autre. Cette opération fit beaucoup de bruit dans le monde médecin, vers le milieu du siècle passé, environ les années 1664 et les suivantes, jusqu'en 1668 ; sa célébrité commença en Angleterre, et fut, suivant l'opinion la plus reçue, l'ouvrage du docteur Wren, fameux médecin anglais ; elle se répandit delà en Allemagne par les écrits de Major, professeur en médecine à Kiell ; la transfusion ne fut connue et essayée en France qu'en 1666 ; MM. Denys et Emmerets furent les premiers qui la pratiquèrent à Paris ; elle excita d'abord dans cette ville des rumeurs considérables, devint un sujet de discorde parmi les médecins, et la principale matière de leurs entretiens et de leurs écrits ; il se forma à l'instant deux partis opposés, dont l'un était contraire et l'autre favorable à cette opération ; ceux-ci, avant même qu'on l'eut essayée, prouvaient par des arguments de l'école que c'était un remède universel ; ils en célebraient d'avance les succès, et en vantaient l'efficacité ; ceux-là opposaient les mêmes armes, trouvaient des passages dans les différents auteurs, qui démontraient qu'on ne pouvait pas guérir par cette méthode, et ils en concluaient que la transfusion était toujours ou du-moins devait être inutile, quelquefois dangereuse, et même mortelle ; on se battit quelque temps avec des raisons aussi frivoles de part et d'autre ; et si l'on s'en fût tenu là, cette dispute ne fût point sortie de l'enceinte obscure des écoles ; mais bientôt on ensanglanta la scène ; le sang coula, non pas celui des combattants, mais celui des animaux et des hommes qui furent soumis à cette opération ; les expériences devaient naturellement décider cette question devenue importante, mais l'on ne fut pas plus avancé après les avoir faites ; chacun déguisa, suivant son opinion, le succès des expériences ; en même temps que les uns disaient qu'un malade qui avait subi l'opération était guéri de sa folie, et paraissait en différents endroits ; les autres assuraient que ce même malade était mort entre les mains des opérateurs, et avait été enterré secrétement. Enfin, les esprits aigris par la dispute, finirent par s'injurier réciproquement ; le verbeux la Martinière, l'athlete des anti-transfuseurs, écrivait aux ministres, aux magistrats, à des prêtres, à des dames, à des médecins, à tout l'univers, que la transfusion était une opération barbare sortie de la boutique de satan, que ceux qui l'exerçaient étaient des bourreaux, qui méritaient d'être renvoyés parmi les Chichimeques, les Cannibales, les Topinambous, les Parabons, etc. que Denis entr'autres surpassait en extravagance tous ceux qu'il avait connus, et lui reprochait d'avoir fait jouer les marionettes à la foire ; d'un autre côté Denis à la tête des transfuseurs, appelait jaloux, envieux, faquins, ceux qui pensaient autrement que lui, et traitait la Martinière de misérable arracheur de dents, et d'opérateur du pont-neuf.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2320

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