adj. pris subst. (Médecine) Ce terme vient d', repousser, et de , qui veut dire proprement poison. Ainsi les alexipharmaques, selon cette étymologie, sont des remèdes dont la vertu principale est de repousser ou de prévenir les mauvais effets des poisons pris intérieurement. C'est ainsi que l'on pensait autrefois sur la nature des alexipharmaques ; mais les modernes sont d'un autre avis. Ils disent que les esprits animaux sont affectés d'une espèce de poison dans les maladies aiguës, et ils attribuent aux alexipharmaques la vertu d'expulser par les ouvertures de la peau ce poison imaginaire. Cette nouvelle idée, qui a confondu les sudorifiques avec les alexipharmaques, a eu de fâcheuses influences dans la pratique ; elle a fait périr des millions de malades.
adj. terme de Médecine, attribué au paroxysme d'une maladie qui vient avant le temps auquel a commencé le précédent ; ainsi, si une fièvre quotidienne commence un jour à quatre heures, le lendemain à trois, et le jour suivant à deux, on dit que l'accès est anticipant ; cela arrive dans les fièvres subintrantes. Voyez FIEVRE, SUBINTRANT. (N)
S. m. (Médecine) d', contre, et , donner. Ce nom se donne à tous les remèdes propres à chasser le venin des maladies, soit qu'il provienne de la piqûre d'animaux venimeux, de la contagion de l'air, ou de la putréfaction des humeurs. Voyez ALEXIPHARMAQUES, THERIAQUE. (N)