(Médecine des Arabes) ce mot est employé par les médecins Arabes pour désigner une espèce de dyssenterie, dont le siege est dans le rectum, et accompagnée de tensions dans les intestins, et de douleurs d'érosion dans le gros boyau. (D.J.)
S. f. (Médecine) ce n'est autre chose que la cohésion des parties de la fibre qui est susceptible d'un changement capable de l'allonger. C'est donc un degré de faiblesse, et le principe d'où dépend la flexibilité. La débilité des fibres est excessive, lorsqu'elles ne peuvent, sans que leur cohésion cesse, soutenir l'effort qui résulte des actions d'un corps en santé, ou qui, quoique capable de suffire à celles qui ont coutume d'arriver dans un état ordinaire, se rompent si le mouvement est plus impétueux que de coutume. Or l'on connait que la laxité est trop grande, quand les fibres soutenant simplement l'effort du mouvement vital, sans que leur cohésion soit interrompue, s'allongent au moindre effort.
S. m. terme de Médecine, qui signifie la diminution ou la consomption de la caroncule lacrymale qui est située dans le grand angle de l'oeil. Voyez CARONCULE. Ce mot vient du grec , couler. Le rhaeas est opposé à l'encanthis, qui est l'augmentation excessive de la même caroncule. Voyez ENCANTHIS. Il est causé par une humeur corrosive qui tombe sur cette partie, et qui la ronge et la consomme par degrés ; et souvent par le trop grand usage de cautères dont on se sert dans la fistule lacrymale. On le guérit par les incarnatifs.
S. m. (Médecine) c'est l'humeur grossière qui enduit quelquefois la langue et le palais d'un homme malade ; et celle qui dans l'état même de santé, tapisse les intestins.