S. m. (Médecine) c'est un mouvement spasmodique et retrograde des fibres musculaires de l'oesophage, de l'estomac, des intestins, accompagné de convulsions des muscles de l'abdomen et du diaphragme, qui, lorsqu'elles sont légères, produisent les rots, les nausées ; et le vomissement, quand elles sont violentes. Ces désordres convulsifs procedent de la quantité immodérée, ou de l'acrimonie des aliments, d'un poison, de quelque lésion du cerveau, comme plaies, contusion, compression, ou inflammation de cette partie, d'une inflammation au diaphragme, à l'estomac et aux intestins, à la rate, au foie, aux reins, au pancréas ou au mésentère, de l'irritation du gosier, d'un mouvement désordonné des esprits, causé par une irritation ou une agitation non accoutumée, comme le mouvement d'un carrosse, d'un vaisseau, ou autre cause semblable, ou l'idée de quelque chose dégoutante.
ou CONVULSIVES, maladies, (Médecine) en partant des principes que nous avons exposés à l'article précédent SPASME, toutes les maladies mériteraient cette qualification, parce que toutes dépendent d'un spasme plus ou moins général ; mais nous avons remarqué qu'il y en avait où cet état n'était que secondaire produit par un vice humoral, et que dans d'autres le spasme était essentiel ; ce sont celles que nous avons plus particulièrement appelées spasmodiques, et auxquelles on a souvent donné le nom de maladies nerveuses. Voyez ce mot. Dans celles-ci le spasme beaucoup plus considérable, se manifeste pour l'ordinaire par des symptômes extérieurs plus appropriés ; tels sont les convulsions, les frissons, les tremblements, les hoquets, les nausées, les douleurs vagues, les défaillances fréquentes, les lassitudes, les vents, etc. Tous ces symptômes varient, suivant l'espèce de maladie qu'ils accompagnent, et se réunissent en plus ou moins grand nombre ; on connait que ces maladies sont purement spasmodiques ou nerveuses, par l'absence des signes qui caractérisent les affections humorales, et le genre mixte qui résulte de la combinaison de ces deux espèces est marqué par le mélange de leurs phénomènes.
(Médecine) remèdes irritants, âcres et chauds, qui mettent le sang en mouvement et excitent le priapisme ; tels sont les cantarides, le satyrion. Voyez APHRODISIAQUES.
ou HYPOTROPE, (Médecine) ce terme grec a deux significations ; ou il est employé pour désigner l'action d'un malade, qui se tourne et se retourne dans son lit d'un côté à l'autre, et c'est le sens dans lequel Hippocrate s'en sert, Epid. lib. VII. etc. ou il est synonyme de récidive, rechute dans les maladies selon le même auteur, Epid. l. II. Voyez RECIDIVE, RECHUTE.
FIEVRE, (Médecine) on appelle fièvres subintrantes, les fièvres intermittentes dans lesquelles l'accès commence avant que le précédent soit fini, ce qui rend de telles fièvres continues, et requiert la même méthode curative. (D.J.)