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Encyclopédie de Diderot
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COECITÉ

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
sub. f. (Physiologie) privation de la vue, soit par défaut de naissance, soit par l'âge, par accident ou par maladie : perte du sens qui est le plus fécond en merveilles, et dont l'organe est le miroir de l'âme :

Seasons return, but not to me returns

Day, or the sweet approach of ev'n, or morn,

Or sight of vernal bloom, or summer's rose

Or flocks, or herds, or humane face divine :

But cloud instead, and ever during dark

Surrounds me....

" Les saisons et les années reviennent, mais le jour ne revient pas pour moi ; les riantes couleurs du soir et du matin ne me consolent point : je ne vois plus les boutons du printemps, ni les roses de l'été : la beauté du visage de l'homme où le Créateur a imprimé les traits divins de sa ressemblance, ne frappe plus ma vue : je suis entouré d'épais nuages, une nuit sans fin m'environne ".


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1556

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BAILLEMENT

Détails
Écrit par : César Chesneau Dumarsais (F)
Catégorie : Physiologie
S. m. (Physiologie) ouverture involontaire de la bouche, occasionnée par quelque vapeur ou ventuosité qui cherche à s'échapper, et témoignant ordinairement la fatigue, l'ennui, ou l'envie de dormir.

Le remède qu'Hippocrate prescrit contre le bâillement, est de garder longtemps sa respiration. Il recommande la même chose contre le hocquet. Voyez HOCQUET. Suivant l'ancien système, le bâillement n'est jamais produit sans quelque irritation qui détermine les esprits animaux à couler en trop grande abondance dans la membrane nerveuse de l'oesophage, qu'on a regardée comme le siège du bâillement. Quant à cette irritation, on la suppose occasionnée par une humeur importune qui humecte la membrane de l'oesophage, et qui vient ou des glandes répandues dans toute cette membrane, ou des vapeurs acides de l'estomac rassemblées sur les parois de l'oesophage. Par ce moyen les fibres nerveuses de la membrane du gosier étant irritées ; elles dilatent le gosier, et contraignent la bouche à suivre le même mouvement.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2708

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CHATOUILLEMENT

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
S. m. (Physiologie) espèce de sensation hermaphrodite qui tient du plaisir quand elle commence, et de la douleur quand elle est extrême. Le chatouillement occasionne le rire ; il devient insupportable, si vous le poussez loin ; il peut même être mortel, si l'on en croit plusieurs histoires.

Il faut donc que cette sensation consiste dans un ébranlement de l'organe du toucher qui soit leger, comme l'ébranlement qui fait toutes les sensations voluptueuses, mais qui soit cependant encore plus vif, et même assez vif pour jeter l'âme et les nerfs dans des agitations, dans des mouvements plus violents, que ceux qui accompagnent d'ordinaire le plaisir : et par-là cet ébranlement approche des secousses qui excitent la douleur.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2773

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BOIRE

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Écrit par : Marc-Antoine Eidous (V)
Catégorie : Physiologie
v. act. et n. (Physiologie) action par laquelle on fait entrer des liqueurs dans la bouche, puis dans le gosier pour les conduire à l'estomac. Voyez GOSIER et ESTOMAC. Il y a deux moyens pour cet effet, sans compter ceux que nous pourrions mettre en usage, si nous voulions imiter les façons de boire des animaux : celles qui sont les plus ordinaires à l'homme, sont de pomper les liquides, ou de les verser dans la bouche.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 6972

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COIT

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
S. m. (Physiologie et Hygiène) expression dont les Médecins se servent assez communément comme synonyme à ces autres façons de parler honnêtes, acte vénérien, copulation charnelle, acte de la génération. Voyez GENERATION, MARIAGE (Médecine), RGINITE (Médecine)ine).

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2496
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