adj. en Géométrie. Quand on met en supposition une vérité que l'on vient de démontrer, pour en déduire le principe qui a servi à sa démonstration, c'est-à-dire quand la conclusion devient principe et le principe conclusion, la proposition qui exprime cela s'appelle la converse de celle qui la précède.

Par ex. on démontre en Géométrie que si les deux côtés d'un triangle sont égaux, les deux angles opposés à ces côtés le sont aussi ; et par la proposition converse, si les deux angles d'un triangle sont égaux, les côtés opposés à ces angles le seront aussi.



La converse s'appelle aussi inverse. Il y a plusieurs propositions dont l'inverse n'est pas vraie : par exemple cette proposition, les trois côtés d'un triangle étant donnés, on peut connaître les trois angles, est vraie et facîle à démontrer, mais son inverse serait fausse ; les trois angles étant donnés, on connait les trois côtés ; car il y a une infinité de triangles qui peuvent avoir les mêmes angles, sans avoir les mêmes côtés. Voyez TRIANGLES SEMBLABLES. C'est à quoi les faiseurs d'éléments de Géométrie doivent être fort attentifs pour ne pas induire en erreur les commençans. (O)