S. m. (Marine) ce mot se dit d'un vaisseau qui Ve donner ou passer sur un haut-fond ou banc de sable, sur lequel il touche et est arrêté, parce qu'il n'y a pas assez d'eau pour le soutenir à flot, ce qui pour l'ordinaire le met en grand danger, et même le brise et cause sa perte lorsqu'il n'est pas assez heureux pour s'en relever et s'en tirer. On échoue à une côte, lorsqu'on approche trop près du rivage, et qu'on n'y trouve pas assez d'eau pour que le vaisseau y soit à flot, ou qu'on y est jeté par la tempête et le mauvais temps.



L'ordonnance de Louis XIV, donnée à Fontainebleau en 1681, touchant la Marine, liv. IV. tit. IXe règle tout ce qui concerne les naufrages, bris, et échouements. Dans le premier article le roi déclare qu'il prend sous sa protection et sauvegarde les vaisseaux, leur équipage et chargement, qui auront été jetés par la tempête sur les côtes de son royaume, ou qui autrement y auront échoué, et généralement tout ce qui sera échappé du naufrage.

Il règle par les autres articles tout ce qui doit se faire pour sauver les effets et marchandises, et les conserver aux propriétaires.

Et prononce peine de mort contre ceux qui auraient attenté contre la vie ou les biens de ceux qui font naufrage. Voyez BRIS. (Z)