S. m. (Histoire ancienne) c'est la même chose qu'archibouffon ou bâteleur. Les archimimes, chez les Romains, étaient des gens qui imitaient les manières, la contenance et le parler des personnes vivantes, même des morts. Voyez MIME. On s'en servit d'abord pour le théâtre, ensuite on les employa dans les fêtes, et à la fin dans les funérailles. Ils marchaient après le corps, en contrefaisant les gestes et les manières de la personne morte, comme si elle était encore vivante. Voyez FUNERAILLES.
S. f. (Histoire ancienne) fête solennelle que célébraient les anciens lorsque leurs rois ou leurs princes devenus majeurs, prenaient en main les renes du gouvernement, et en faisaient la déclaration solennelle à leur peuple. Ce mot est composé de la préposition grecque , et de , appeller. (G)
S. m. (Histoire ancienne) chef ou capitaine de filous. Si l'on en croit Diodore de Sicile, les voleurs égyptiens observaient cette coutume : ils se faisaient inscrire par le chef de leur bande, en promettant de lui apporter sur le champ et avec la plus exacte fidélité ce qu'ils auraient dérobé, afin que quiconque aurait perdu quelque chose, put en écrire à ce capitaine, en lui marquant le lieu, l'heure et le jour auquel il avait perdu ce qu'il cherchait, qui lui était restitué à condition d'abandonner au voleur, pour sa peine, la quatrième partie de la chose qu'on redemandait. (G)
adj. (Histoire ancienne) loi, ainsi nommée de la famille de Labienus, qui étant tribun du peuple, fit passer cette loi pour rendre au peuple le droit de nommer aux sacerdoces vacans : droit que Sylla lui avait enlevé en cassant la loi Domitia qui lui assurait cette prérogative. (G)