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- Écrit par : Denis Diderot (*)
- Catégorie : Coutelier


- Clics : 4171
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- Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
- Catégorie : Coutelier
Le mot de gaine a donné son nom à une des communautés de Paris. Voyez GAINIER.
La gaine se fait avec des mandrins, de la forme de l'instrument auquel on destine la gaine. On ajuste à la lime et à la rape des éclisses sur ces mandrins, de la figure, longueur, largeur, épaisseur, concavité, convexité convenables ; on double ces éclisses en-dedans de papier ou de parchemin colorés et quelquefois d'étoffe ; on les fixe ensemble avec de la bonne colle-forte ; on les couvre en-dessus d'un parchemin sur lequel on colle de la peau, du chagrin, de la roussette, du chien-de-mer, etc. Pendant tout ce travail, on tient le mandrin entre les éclisses, et les éclisses fixées sur l'une contre l'autre et sur le mandrin, par des cordes bien serrées, qu'on ne détache que quand on est assuré que les éclisses tiennent fortement ensemble ; c'est alors qu'on applique la couverture à la gaine ou à l'étui. Cet art qui ne parait rien et qui est assez peu de chose en lui-même, demande une propreté, une habileté, une main-d'œuvre, et une habitude particulière. Avec ces talents, on fait des ouvrages très-agréables ; et l'on en a beaucoup à faire. Il y a peu de commerce plus étendu que la Gainerie.
- Clics : 1920
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Coutelier
- Clics : 1423
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Coutelier
- Clics : 1469
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Coutelier
Voici la manière dont se fait le rasoir dans la boutique du Coutelier. Vous allongez votre acier en pente, comme si vous vous proposiez de lui former un tranchant d'un côté et un dos de l'autre. Observez de mettre la partie saine de l'acier au dos, parce que c'est ce dos qui formera dans la suite du travail le tranchant du rasoir. Votre barre d'acier étirée en pente, doit avoir environ une ligne d'épaisseur à l'extrémité de sa pente, et trois lignes environ au dos ; quant à la largeur, elle est de 9 lignes ou environ dans toute la longueur de la barre. Vous la séparez ensuite en petits morceaux d'un pouce de longueur sur la tranche à queue qui est placée dans un trou pratiqué à la base de la bigorne de l'enclume. Quand toutes ces séparations sont faites, ce qui s'exécute en deux ou trois chaudes, vous trempez la barre ainsi divisée par ces séparations obliques, dans de l'eau fraiche ; vous frappez ensuite la barre froide de petits coups de marteau, et elle se casse à toutes les séparations, et se distribue en petits morceaux d'acier en talus, minces d'un côté, épais de l'autre, qu'on appelle bobeches.
- Clics : 1973
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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Coutelier
- Clics : 1549
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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Coutelier
- Clics : 1511