S. f. (terme d'Art) petite bande de fer, d'argent, ou d'autre métal, qui sert et entoure le petit bout du manche d'une alesne, serpette, marteau, péson, couteau, etc. qui sert à tenir la meche de l'alumelle ferme dans le manche. (D.J.)
VIROLE du barillet, terme dont les Horlogers se servent pour désigner le tour ou l'anneau du barillet contre lequel s'appuye le grand ressort.
Virole du balancier est le nom qu'on donne à un petit canon, voyez les fig. qui s'ajuste sur l'assiette de la verge du balancier ; les horlogers y fixent de la manière suivante l'extrémité intérieure du ressort spiral ; ils font entrer l'extrémité susdite du ressort, dans un trou triangulaire percé à la circonférence du canon, et ils la serrent ensuite contre la paroi de ce trou, parallèle à l'axe de la verge, au moyen d'une goupille triangulaire qu'on y fait aussi entrer avec force.
L'avantage que l'horloger retire de la virole, est de pouvoir, en la faisant tourner sur l'assiette de la verge, mettre très-facilement la montre d'échappement. Voyez ECHAPPEMENT.
VIROLE, s. f. terme de Blason, ce mot se dit du cercle, ou de la boucle qui est aux extrémités du cornet, du huchet, ou de la trompe, qu'il faut spécifier en blasonnant, quand elle est d'un différent émail : et en ce cas on l'appelle le cornet virolé d'or ou d'azur. etc. (D.J.)