(Botanique) arbrisseau qui est du même genre que le cornouiller, à l'article duquel on a fait la description détaillée de plusieurs espèces de sanguins. Voyez CORNOUILLER.

SANGUIN, adj. se dit en pratique de Médecine, d'un homme qui a beaucoup de sang, où le sang et la chaleur prédomine, et qui a enfin tous les signes du tempérament sanguin. En général dans ce tempérament le sang est bien conditionné et en grande quantité, les vaisseaux sont fort remplis ; les humeurs sont âcres, la couleur est vermeille, les maladies inflammatoires sont ordinaires ; les personnes sanguines doivent se faire saigner souvent, autrement les vaisseaux surchargés attireraient différentes maladies aiguës et chroniques : cependant il faut avoir soin d'être ménagé et discret dans l'administration des saignées ; l'habitude de la saignée est pernicieuse, et fait naître la nécessité de la rendre plus fréquente, ce qui détermine plus promptement la pléthore à se former.



La meilleure façon de prévenir le trop de sang dans les gens qui sont nés sanguins, c'est de leur ordonner un grand régime, un exercice modéré, et enfin des aliments peu nourrissants qui ne fournissent qu'un suc nourricier léger et peu solide.

Les gens sanguins se reconnaissent plus à la maigreur qu'à l'embonpoint, à la grandeur des vaisseaux, à la couleur du visage, qui est d'un rouge tantôt fleuri, tantôt brun, tantôt livide. Le rouge livide marque le trop de sang et son épaississement ; il présage une évacuation, et demande la saignée, si l'évacuation indiquée n'arrive pas au temps marqué et indiqué.