subst. mas. (Ophiologie exotique) le même serpent d'Amérique que les Portugais nomment cega cobre vega, ou cobra de las cabeças. Il passe pour être de la classe des amphisbènes, c'est-à-dire, des serpens à deux têtes, ce qui est une grande erreur. Comme sa tête et sa queue sont d'une même forme et épaisseur, et que cet animal frappe également par ces deux parties de son corps, on a supposé qu'elles étaient également dangereuses, seconde erreur à ajouter à la première. L'ibijara est un serpent de la plus petite espèce ; car il n'a guère que la longueur d'un pied, et la grosseur du doigt ; sa couleur est d'un blanc luisant, tacheté de rayures et d'anneaux d'un jaune de cuivre ou brun ; ses yeux sont si petits qu'ils ne paraissent que comme une tête d'épingle ; il vit en terre de fourmis et autres petits insectes. Les Portugais du Brésil prétendent que sa piqûre est inguérissable. Ray, Syn. anim. p. 289. (D.J.)
S. m. (Ophiologie exotique) serpent des Indes occidentales, marbré de blanc, de noir, et de rouge ; sa morsure passe pour être extrêmement cruelle par ses effets. (D.J.)
S. m. (Ophiologie exotique) serpent du Brésil nommé par les Portugais, cobra de coral. Il est de la longueur de deux pieds et de la grosseur du pouce, qui s'amenuise encore davantage vers la queue, et se termine en pointe ; son ventre est tout blanc, mais d'un blanc argentin et lustré ; sa tête est couverte d'écailles blanches de forme cubique, bordées de quelques autres écailles noires ; son corps est tacheté de blanc, de noir et de rouge. Il rampe avec lenteur, et passe pour très-dangereux. Ray, syn. anim. pag. 327. (D.J.)
S. m. (Ophiologie) espèce de serpent de l'île de Ceylan, qui vit sous terre. Il est très-gros, marqué de belles couleurs, entre lesquelles le rouge domine. Ray.