(Antiquité grecque) , officiers établis dans les jeux publics de la Grèce, pour y maintenir le bon ordre, avec pouvoir de punir suivant l'exigence des cas, tous ceux qui y contrevenaient. Potter, archaeol. graec. tom. I. pag. 448. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) nom que les Grecs donnaient aux directeurs d'un repas. Cet emploi était quelquefois rempli par la personne qui donnait le repas ; quelquefois par celle qu'il nommait lui-même ; et d'autres fois surtout dans les repas par écot, le sort en décidait, ou les suffrages des convives. On le nommait aussi modimperator, ou basileus, le roi de la fête, et c'était lui qui faisait les lois tendantes à la bonne union et à la gaieté, veillant à ce qu'elles fussent bien observées ; d'où vient qu'on l'appelait par cette raison ophtalmus, l'oeil du festin.
S. m. (Antiquité grecque) , magistrat d'Athènes qui présidait sur les , c'est-à-dire sur la troisième partie d'une tribu ; il avait le même pouvoir sur cette partie de la tribu, que le phylarque avait sur la tribu entière. Potter, Archaeol. graec. t. I. p. 78.
S. f. pl. (Antiquité grecque) ; ce mot ne se peut traduire que par une longue périphrase, fêtes où l'on célebrait le jour que l'on a quitté son pays, pour aller s'établir dans un pays voisin ; , ad, , gen. , vicinus. Les habitants de Mélite, bourg de l'Attique, avaient institué ces fêtes, et voici à quelle occasion. Ils quittèrent le bourg qu'ils habitaient, et sous les auspices d'Apollon, ils choisirent pour lieu de leur demeure un bourg voisin, nommé Diomée. Cette transmigration leur ayant été favorable, ils donnèrent à Apollon l'épithète de Metageitnios, comme qui dirait protecteur de ceux qui abandonnent leur pays, pour se transplanter dans une contrée voisine. L'épithète du dieu donna le nom à ces fêtes, et ces fêtes le donnèrent au mois durant lequel on les célebrait. (D.J.)
(Antiquité grecque) , second mois de l'année des Athéniens ; il n'avait que vingt-neuf jours, et répondait, suivant l'ancien calendrier reçu précédemment en Angleterre, à la dernière partie de Juillet, et au commencement d'Aout. Les Béotiens le nommaient panemus, et le peuple de Syracuse carnius. Il reçut son nom des métageitnies, qui était une des fêtes d'Apollon. Voyez Potter, Archaeol. greq. tome I. page 414. (D.J.)