(Antiquité grecque) fête chez les Argiens, en mémoire du signal que Lincée donna par le moyen des flambeaux à Hypermnestre qui était en lieu de sûreté. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) , magistrats athéniens qui avaient l'intendance et la direction de la troisième partie d'une tribu. Potter, archoeol. groec. tom. I. pag. 78. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité grecque) fête de toute l'Ionie en l'honneur de Neptune. Une armée de jeunes Ioniens qui étaient partis du territoire d'Athènes, ayant chassé les Cariens, les Myliens et les Leleges, de la côte maritime d'Asie qu'ils habitaient, prit possession de tout ce pays, y établit des colonies, bâtit le temple de Diane à Ephèse, et institua la fête appelée , sur le mont Mycalé, en l'honneur de Neptune héliconien. Mycalé est un promontoire de l'Ionie qui regarde Samos du côté du vent du zéphire. C'est en ce lieu que s'assemblaient les Ioniens pour offrir un sacrifice, et célébrer cette fête qu'ils appelèrent panionies, c'est-à-dire, fête de toute l'Ionie. Une chose remarquable dans cette fête, c'est que si le taureau destiné à être immolé, venait à meugler avant le sacrifice, ce mugissement passait pour être un présage de la faveur spéciale de Neptune. Potter, Archaeol. graec. tom. I. pag. 423. (D.J.)
NAUTONNIER D’ATHÈNES, (Histoire grecque) les nautonniers d’Athènes étaient les matelots expérimentés, employés au trajet de cette ville à Salamine. Si quelqu’un d’entr’eux culbutait sa barque, la loi ne lui permettait pas de remonter sur mer. « Vous, Messieurs, dit Eschine dans sa harangue contre Ctésiphon,» qui avez établi cette sage loi « afin que nul n’expose légèrement la vie des Grecs, ne rougiriez-vous pas de permettre que celui qui a culbuté volontairement Athènes et toute la Grèce, ose reprendre le gouvernail de l’état ! »
(Antiquité grecque) ; offrande qu'on faisait aux dieux, de glands, d'herbes et de fruits, et c'était là les seuls sacrifices qui fussent d'usage dans les premiers temps. Voyez Potter, Archaeol. graec. t. I. pag. 213.