subst. fém. (Antiquité) c'est un sacrifice de cent bœufs, selon la signification propre du mot : mais la dépense de ce sacrifice ayant bientôt paru trop forte, on se contenta d'immoler des animaux de moindre prix ; et il parait par plusieurs anciens auteurs qu'on appela toujours hécatombe un sacrifice de cent bêtes de même espèce, comme cent chèvres, cent moutons, cent agneaux, cent truies ; et si c'était un sacrifice impérial, dit Capitolin, on immolait par magnificence cent lions, cent aigles, et caetera hujusmodi animalia centena feriebantur.
S. f. (Antiquité) fête solennelle des Athéniens, en l'honneur de Vulcain. Vous trouverez la description des cérémonies et des jeux de cette fête, dans Potter, Archaeol. Graec. lib. II. c. xx. tom. I. p. 399. Voyez aussi LAMPADOPHORIES. (D.J.)
sub. masc. (Antiquité) c'est-à-dire Mercure et Anubis joints ensemble ; divinité égyptienne, dont la statue représentait un corps d'homme avec une tête de chien ou d'épervier, qui tient un caducée dans la main. La tête de chien ou d'épervier, sont les symboles d'Anubis, considéré comme grand chasseur en fauconnerie ou en vénerie. Ovide l'appelle en sa qualité de véneur, latrator Anubis ; le caducée désigne Mercure : d'autres fois l'Hermanubis est vétu en habit de sénateur, tenant le caducée de la main gauche, et le sistre des Egyptiens de la main droite. On trouve ces deux espèces de représentations sur des médailles et des pierres gravées, comme le remarque M. Spon, dans ses recherches curieuses d'antiquités. Plutarque parle aussi de cette divinité bizarre, et quelques mythologistes en expliquent les moralités à leur fantaisie. (D.J.)