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Encyclopédie de Diderot
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COTYLE

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Écrit par : Pierre Tarin (L)
Catégorie : Histoire ancienne
S. f. (Histoire ancienne) mesure attique pour les liqueurs. On a supputé qu'une cotyle était égale à un demi-septier romain. Voyez MESURE.

La cotyle romaine, suivant Savot, était de douze onces, pour quelque liqueur que ce fût. Si cela est, il y avait autant de différentes cotyles, qu'il y a de liqueurs qui se vendent ordinairement ; ce qui ne doit pas étonner, puisqu'en quelques pays plusieurs mesures de différentes grandeurs ont le même nom, lorsqu'elles contiennent le même poids, quoique sous différents volumes.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1646

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COUDÉE

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire ancienne
S. f. (Histoire ancienne) longue mesure qui était fort en usage chez les anciens, surtout chez les Hébreux ; elle était environ de la longueur du bras d'un homme, depuis le coude jusqu'au bout des doigts. Voyez MESURE, BRAS et MAIN.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1872

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COURSE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
COURSE DU CIRQUE, (Histoire ancienne) ces courses faisaient la partie principale des jeux qu’on y célébrait. Voyez CIRQUE. Elles se faisaient ou sur des chars (voyez CHARS), ou sur des chevaux, ou même à pied. La course des chevaux et des chariots se commençait à la ligne blanche ; on s’avançait vers les bornes avec le plus de vitesse qu’il se pouvait : c’était-là le moment du triomphe ou de l’écueil des concurrents. On faisait sept fois de suite le tour : celui qui achevait le premier le septième tour, remportait la victoire et le prix proposé. Ces courses se faisaient par factions : c’était aussi quelquefois des défis de particuliers. Il ne fallait ni se trop approcher des bornes, crainte de s’y briser ; ni s’en éloigner assez, pour que l’adversaire put passer entre le char et la borne. A chaque tour de course, des gens préposés mettaient un œuf sur des colonnes destinées à cet usage, et autant de dauphins sur d’autres. A la fin de la course entière, il y avait sept dauphins et sept œufs de placés. Les Grecs n’ont pas été si uniformes que les Romains sur le nombre des tours pour une course. Homère n’en compte qu’un ; Pindare, douze ; Sophocle, six ou sept. Quant au nombre des missions, il y en avait chez les Romains jusqu’à vingt-quatre ; c’était comme autant de parties différentes : plus anciennement le nombre était de vingt-cinq. Du côté des prisons, carcères, il y avait des balcons d’où le signal se donnait d’abord en élevant une torche allumée ; et dans les temps postérieurs, en jetant une nappe : c’était la fonction des consuls, et en leur absence, des préteurs. On immola quelquefois à Mars le meilleur cheval. Le vainqueur avait pour prix, de l’or, de l’argent, des couronnes, des vêtements, et des chevaux. Voici une difficulté très-réelle sur les courses. Si l’on partait de la même ligne, comme tous les auteurs le supposent, il est évident que ceux qui occupaient une des extrémités de la ligne, avaient un chemin beaucoup plus considérable à faire que ceux qui occupaient l’autre extrémité ; et que la différence des chemins s’augmentait encore par le nombre des tours. Après les courses des chevaux et des chariots, commençaient les courses à pied, où celui qui avait le plutôt atteint la borne, remportait le prix. Domitien fit courir de jeunes filles.br>
COURSE, FAIRE LA COURSE, ALLER EN COURSE, (Marine) se dit d'un vaisseau armé en temps de guerre pour aller faire des prises sur l'ennemi. On ne peut aller en course sans avoir une commission de l'amiral ; et un vaisseau qui en temps de guerre ferait la course sans avoir de commission particulière, serait traité comme forban.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1546

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CRODON

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) une des principales idoles des anciens Germains. C'était un vieillard à longue barbe, vêtu d'une robe longue, sanglé d'une bande de toile, tenant dans la main gauche une roue, ayant à sa main droite un panier plein de fruits et de fleurs, et placé débout sur un poisson hérissé de piquans et d'écailles, qu'on prend pour une perche, soutenu horizontalement par une colonne : on l'adora particulièrement à Hartesbourg près de Goslar, jusque sous le règne de Charlemagne, qui fit abattre la statue de Crodo, et beaucoup d'autres. Il y en a qui font venir crodo de cronos, et qui croient que ce Crodo des Germains est le Saturne des Grecs et des Romains ; mais cette conjecture n'est autorisée par aucun des attributs de la statue de Crodon.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1156

CURION

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) curio ; chef et prêtre d'une curie. Voyez CURIE.

Romulus ayant divisé le peuple romain en trois tribus et en trente curies, dont chacune était de cent hommes, donna à chaque curie un chef, qui était le prêtre de cette curie, et qu'on appela curio, et flamen curialis.

C'était lui qui faisait les sacrifices de la curie, qui s'appelaient curionies, curionia : sa curie lui donnait quelque somme d'argent pour cela. Cette pension ou ces appointements s'appelaient curionium.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1979

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  1. CURULE
  2. CYATHE
  3. COCCARA
  4. COHORTE
  5. BRIGUES

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