S. m. (Histoire ancienne) c'est la même chose qu'archibouffon ou bâteleur. Les archimimes, chez les Romains, étaient des gens qui imitaient les manières, la contenance et le parler des personnes vivantes, même des morts. Voyez MIME. On s'en servit d'abord pour le théâtre, ensuite on les employa dans les fêtes, et à la fin dans les funérailles. Ils marchaient après le corps, en contrefaisant les gestes et les manières de la personne morte, comme si elle était encore vivante. Voyez FUNERAILLES.
S. m. pl. (Histoire ancienne) dans l'antiquité, un ordre des dieux chez les Romains ; leur office était de détourner les dangers et les maux. Voyez DIEU. Les Grecs appelaient ces dieux ou , et leur fête , quelquefois .
ou AULERCIENS, s. m. pl. (Histoire ancienne) habitants de l'ancienne Gaule qu'on divisait en Aulerci, Cenomani, Diablintes et Eburovices, ceux du Mans, du Perche et d'Evreux. Tite-Live et César en font mention comme d'un seul peuple.
S. f. (Histoire ancienne) nom donné par les Romains aux harangues faites aux soldats par les généraux ou les empereurs. Plusieurs médailles de Caligula, de Néron, de Galba et des autres empereurs romains, représentent ces princes en habit de guerre, haranguant des soldats, avec ces légendes : Adloc. coh. Adlocutio cohortium. Adlocutio coh. praetor Adlocutio Aug. Augusti adlocutio militum. Ce qui prouve que les harangues militaires des anciens ne sont pas si suspectes que les ont voulu rendre quelques critiques, puisque les empereurs ont consacré par des monuments publics celles qu'ils faisaient à leurs armées. (G)
spina, (Histoire ancienne) partie du corps de la plupart des poissons ; on entend communément par ce mot toutes les parties dures et piquantes, qui se trouvent dans les poissons : mais dans ce sens on doit distinguer plusieurs sortes d'arêtes ; car il y a des parties dures dans les poissons, qui sont analogues aux os des serpens, des oiseaux, et des quadrupedes ; tels sont les os de la tête des poissons, leurs vertèbres, et leurs côtes. La plupart ont de plus des piquans dans les nageoires, dans la queue, et sur d'autres parties de leur corps. Il y a aussi dans la chair de plusieurs poissons, des filets solides, pointus, plus ou moins longs, et de différente grosseur, dont les uns sont simples et les autres fourchus. On ne peut donner à ces parties que le nom d'arête. Voyez POISSON. (I)