S. m. (Histoire ancienne) espèce de chariot en usage chez les Belges et d'autres peuples des Gaules ; il était à deux roues, et tiré par deux chevaux ou deux mulets, marchant l'un à la queue de l'autre. On s'en servait à la guerre. Les combattants appelés Essedains étaient debout dans leur essedum. Les gens du peuple, les personnes distinguées voyageaient dans cette voiture ; on y mettait indistinctement et des hommes et des bagages ; on en conduisait dans les triomphes ; on en fit courir dans les cirques ; on en fit même monter par des gladiateurs, d'où ils combattaient.
S. f. (Histoire ancienne) fêtes instituées par Romulus en l'honneur du dieu Mars ; on les célébrait le 27 de Février dans le champ de Mars, par des courses à cheval.
S. f. (Histoire ancienne) fêtes que les Athéniens célébraient en l'honneur de Cérès, et en commémoration de la douleur qu'elle ressentit de l'enlevement de Proserpine sa fille. Le mot épachtes est composé de , sur, et , douleur.
S. m. (Histoire ancienne) c'était à Lacédémone un officier qui avait l'inspection des marchés, et qui veillait à ce que le bon ordre s'y conservât, et qu'il ne s'y commit ni trouble ni friponnerie. Il parait que les empelores étaient à Sparte ce qu'étaient les agoranomes à Athènes.
imperator, (Histoire ancienne) nom que les Romains donnaient à tous les généraux d'armée, du mot latin imperare. On appelait empereur, dans un sens particulier, un général qui, après avoir remporté quelque victoire signalée, était salué de ce nom par les acclamations des soldats, et ensuite honoré de ce titre par un decret du sénat. Il fallait, pour le mériter, avoir gagné une bataille dans laquelle dix mille des ennemis fussent restés sur la place, ou conquis quelque ville importante. César fut appelé de ce nom par le peuple romain, pour marquer la souveraine puissance qu'il avait dans la république, et dès-lors le nom d'empereur devint un titre de dignité. C'est dans ce dernier sens qu'Auguste et ses successeurs ont été nommés empereurs ; ce qui toutefois n'empêchait pas qu'on ne le prit quelquefois au premier sens, pour l'attribuer à ces princes : ainsi Auguste fut appelé empereur vingt fais, parce qu'il avait remporté vingt victoires célébres. Tite, après la prise de Jérusalem, fut salué empereur par son armée, et Appien remarque que cette coutume subsistait encore sous Trajan.