(Histoire naturelle du Japon) ce mot est un terme générique de la langue du Japon, qui signifie les cinq fruits de la terre, dont les Japonais se nourrissent. Kaempfer nous apprend que le gokokf renferme, 1°. le kome ou le riz qui est chez eux préférable à celui des indes ; 2°. l'omugi qui est notre orge ; 3°. le koomugi qui est notre froment ; 4°. le daïd-sec, c'est-à-dire les fèves de daid, espèce de fèves de la grosseur des pois de Turquie, et qui croissent de la même manière que les lupins. On trouvera la figure et la description de la plante qui porte ces fèves, dans les Aménités exotiques de notre auteur, p. 839. 5°. le sod-su ou fèves-so ; elles croissent aussi comme les lupins, sont blanches et ressemblent aux lentilles ; c'est selon que ces cinq fruits abondent en quantité et en qualité qu'on estime au Japon la valeur des terres, la fertilité de l'année, et la richesse des possesseurs ; ils font les principaux mets des habitants, et suppléent au défaut de la viande que la religion leur défend de manger. On comprend aussi quelquefois improprement sous le nom de gokokf, le millet, toutes sortes de blé et de légumes. (D.J.)
(Histoire du Japon) on écrit aussi CUBO-FAMA, nom de l'empereur, ou, comme s'exprime Kempfer, du monarque séculier de l'empire du Japon ; voyez ce que nous en avons dit à l'article du JAPON ; et voyez aussi le mot DAIRI, qui désigne l'empereur ecclésiastique héréditaire du royaume.