S. f. impudence, (Mythologie) divinité qui eut des autels dans Athènes. On la désigna par une perdrix, qui passait alors, apparemment sur quelque préjugé d'histoire naturelle, pour un oiseau fort impudent.
S. m. (Mythologie) Dieu chasse-mouche, ou dieu des mouches. Pline dit que les habitants de Cyrene lui sacrifiaient, pour en obtenir la délivrance de ces insectes, qui occasionnaient quelquefois dans leur pays des maladies contagieuses. Cet auteur ajoute qu'elles mouraient aussi-tôt qu'on avait sacrifié. Un savant moderne remarque que Pline aurait pu se contenter de dire, pour l'honneur de la vérité, que c'était l'opinion vulgaire ; pour moi, il me semble qu'il ne faut pas exiger une vérité qui peut être dangereuse à dire, d'un auteur qu'on accuse d'avoir menti en tant d'occasions où il eut été véridique sans conséquence ; et que Pline qui vraisemblablement ne croyait guère à la divinité de Chasse-Mouche, mais qui se proposait de nous instruire du préjugé des habitants de Cyrene, sans exposer sa tranquillité, ne pouvait s'exprimer autrement. Voilà, je crois, une de ces occasions où l'on ne peut tirer aucune conséquence du témoignage d'un auteur ni contre lui-même, ni pour le fait qu'il atteste.
ou ADOD, s. m. (Mythologie) divinité des Assyriens, que les uns prennent pour le soleil, d'autres pour cet Adad qui fut étouffé par Azael qui lui succéda, et qui fut adoré ainsi qu'Adad par les Syriens, et surtout à Damas, au rapport de Josephe. Antiq. Judaïq.