S. f. (Futaille) c'est une des neuf espèces de futailles ou vaisseaux réguliers, propres à mettre du vin et d'autres liqueurs.

En Bretagne la pipe est une mesure des choses seches, particulièrement pour les grains, les légumes et autres semblables denrées ; la pipe entendue de cette sorte, contient dix charges, chaque charge composée de quatre boisseaux : ce qui fait quarante boisseaux par pipe ; elle doit peser six cent livres, lorsqu'elle est pleine de blé. (D.J.)




PIPE, s. f. (Potier) long tuyau délié fait ordinairement de terre cuite très-fine, qui sert à fumer le tabac. A l'un des bouts du tuyau qui est recourbé, est une façon de petit vase que l'on appelle le fourneau, ou la tête de la pipe, dans lequel on met le tabac pour l'allumer et le fumer : ce qui se fait avec la bouche, en aspirant la fumée par le bout du tuyau opposé à celui du fourneau.

Il se fabrique des pipes de diverses façons, de courtes, de longues, de façonnées, d'unies, de blanches sans être vernissées, de différentes couleurs ; on les tire ordinairement d'Hollande.

Les Turcs se servent pour pipes (qui sont de deux ou trois pieds de longueur, plus ou moins), de roseau ou de bois troué comme des chalumeaux, au bout desquels ils attachent une espèce de noix de terre cuite qui sert de fourneau, et qu'ils détachent après avoir fumé ; les tuyaux de leurs pipes s'emboitent et se démontent pour être portées commodément dans un étui.