S. f. (Commerce) monnaie d'argent de Suède, sans effigie, ni cordon, ni marque sur tranche, ayant pour légende, si Deus pro nobis quis contrà ? elle vaut argent de France, dix-neuf sous deux deniers.
S. f. (Commerce) société de villes unies par un intérêt commun pour la protection de leur commerce. Hanse, dans la langue allemande, signifie ligue, société. Cette association se fit d'abord entre les villes de Hambourg et de Lubeck en 1241, par un traité dont les conditions étaient, 1°. Que Hambourg nettoyerait de voleurs et de brigands le pays d'entre la Thrave, rivière qui coule à Lubeck et à Hambourg, et qu'elle empêcherait depuis cette dernière ville jusqu'à l'Océan, les pirates voisins de faire des courses sur l'Elbe. 2°. Que Lubeck payerait la moitié des frais de cette entreprise. 3°. Que ce qui regarderait le bien particulier de ces deux villes, serait concerté en commun, et qu'elles uniraient leurs forces pour maintenir leur liberté et leurs privilèges.
S. m. (Commerce) espèce de monnaie qui était en usage en France vers l'an 1240, et qui valait un écu d'or fin ; il y en a eu de divers poids et de diverses valeurs. Ces pièces de monnaie portaient l'image de S. Michel, tenant une épée à la main droite, à la gauche l'écusson de France chargé de trois fleurs-de-lis, et ayant à ses pieds un serpent ou dragon. On en voyait du temps de Louis XI. Il y en a eu d'autres avec la figure d'un Ange qui portait les écus de France et d'Angleterre, et qu'on croit avoir été frappés sous le règne d'Henri VI. roi d'Angleterre, lorsque ce prince était maître de Paris. Ces derniers angelots ne valaient que quinze sous : on sent assez que ces pièces de monnaie tiraient leur nom de l'Ange, dont elles portaient l'empreinte. (G)
(Commerce) c'est une souscription qu'on met sur une lettre de change ou sur une promesse d'en fournir quelqu'une ; sur des ordres ou sur des acceptations ; sur des billets de change ou autres billets, et sur tous autres actes de semblable espèce, qui se font entre marchands et négociants ; par laquelle on s'oblige d'en payer la valeur ou le contenu, en cas qu'ils ne soient pas acquittés à leur échéance par ceux qui les ont acceptés, ou qui les ont signés. C'est proprement une caution pour faire valoir la lettre, la promesse, etc.