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Encyclopédie de Diderot
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CHYLE

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Écrit par : Pierre Tarin (L)
Catégorie : Anatomie & Physiologie
S. m. (Anatomie et Physiologie) dans l'oeconomie animale, suc blanchâtre dans lequel les aliments se changent immédiatement par la digestion, ou, pour parler plus proprement, par la chylification, qui est la première partie de la digestion. Voyez CHYLIFICATION, DIGESTION, etc. Ce mot vient du grec , suc.

Le docteur Drake observe que le chyle n'est autre chose qu'un mélange des parties huileuses et aqueuses de la nourriture incorporées avec des parties salines, qui pendant qu'elles restent dans l'estomac mêlées avec des parties plus grossières, y forment une masse épaisse, blanchâtre, et en partie fluide, qu'on nomme chyle, laquelle aussi-tôt qu'elle est réduite à une consistance assez déliée pour pouvoir obéir à la pression et au mouvement péristaltique de l'estomac, est poussée par degrés par le pylore dans le duodenum, où elle commence à prendre le nom de chyle.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 4331

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CHYME

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Anatomie & Physiologie
S. m. (Anatomie et Physiologie) suc animal qui est le même que celui qu'on appelle ordinairement chyle. Voyez CHYLE.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2695

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CILLEMENT

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Anatomie & Physiologie
S. m. (Anatomie et Physiologie) en latin nictatio, mouvement vif, alternatif et synchronique des paupières.

Elles ont, comme on sait, un très-promt mouvement, et la paupière supérieure dans l'homme en a beaucoup plus que la paupière inférieure. Ce mouvement des paupières se fait quelquefois volontairement, souvent aussi sans y penser, et toujours avec une extrême vitesse.

Les cillements qui arrivent de moment en moment, dans les uns plus, dans les autres moins, se font à la paupière supérieure alternativement par le releveur propre, et par la portion palpébrale supérieure du muscle orbiculaire : ils se font aussi alternativement et en même temps à la paupière inférieure, par la portion palpébrale inférieure du muscle orbiculaire, mais très-peu, à cause du petit nombre des fibres palpébrales inférieures.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 3328

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CLIGNEMENT

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Anatomie & Physiologie
S. m. (Anatomie et Physiologie) froncement des deux paupières qu'on tient volontairement à demi-rapprochées l'une de l'autre, soit pour regarder un objet plus fixement en tenant un oeil fermé, soit pour empêcher l'oeil à demi-fermé qui regarde, d'être blessé par un trop grand nombre de rayons.

Cette action de clignement s'exécute par la contraction volontaire de toutes les portions du muscle orbiculaire, dont je suppose ici l'attache, la distribution et la terminaison connues ; car ses fibres demi-circulaires se distribuant aux deux paupières jusqu'à leur cartilage, peuvent les fermer à moitié ou entièrement. Dans cette action les sourcils se baissent aussi avec la paupière supérieure, parce que diverses portions du muscle orbiculaire sont adhérentes à la peau, et se portent depuis le sourcil jusqu'au haut de la joue. Voilà la raison des plis de toutes ces parties qui paraissent dans le clignement, et qui sont différents selon la différence de la direction des fibres du muscle orbiculaire. On en voit comme rayonnés autour de l'angle temporal ; il y en a peu entre le souci et la paupière supérieure. Il y en a plusieurs au-dessous de la paupière inférieure, lesquels descendent très-obliquement de devant en-arrière.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2092

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MORT

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Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Anatomie & Physiologie
S. f. (Histoire naturelle de l'homme) destruction des organes vitaux, en sorte qu'ils ne puissent plus se rétablir.

La naissance n'est qu'un pas à cette destruction :

Et le premier instant où les enfants des rois

Ouvrent les yeux à la lumière,

Est celui qui vient quelquefois

Fermer pour toujours leur paupière.

Dans le moment de la formation du foetus, cette vie corporelle n'est encore rien ou presque rien, comme le remarque un des beaux génies de l'académie des sciences. Peu-à-peu cette vie s'augmente et s'étend ; elle acquiert de la consistance, à mesure que le corps croit, se développe et se fortifie ; des qu'il commence à dépérir, la quantité de vie diminue ; enfin lorsqu'il se courbe, se desseche et s'affaisse, la vie décroit, se resserre, se réduit presque à rien. Nous commençons de vivre par degrés, et nous finissons de mourir, comme nous commençons de vivre. Toutes les causes de dépérissement agissent continuellement sur notre être matériel, et le conduisent peu-à-peu à sa dissolution. La mort, ce changement d'état si marqué, si redouté, n'est dans la nature que la dernière nuance d'un être précédent ; la succession nécessaire du dépérissement de notre corps, amène ce degré comme tous les autres qui ont précédé. La vie commence à s'éteindre, longtemps avant qu'elle s'éteigne entièrement ; et dans le réel, il y a peut-être plus loin de la caducité à la jeunesse, que de la décrépitude à la mort ; car on ne doit pas ici considérer la vie comme une chose absolue, mais comme une quantité susceptible d'augmentation, de diminution, et finalement de destruction nécessaire.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3015

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