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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Chimie & Pharmacie
La décantation est employée, soit pour séparer une liqueur dont on a besoin de dessus des feces que l'on veut rejeter ; soit qu'on ait le dépôt en vue, et que la liqueur surnageante soit inutîle ; soit enfin que l'on se propose de séparer deux matières que l'on veut ensuite traiter chacune à part.
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- Écrit par : Louis de Cahusac (B)
- Catégorie : Chimie & Pharmacie
La dessiccation diffère de la déphlegmation, en ce que les sujets de cette dernière opération sont des liqueurs. Voyez DEPHLEGMATION.
Les Chimistes dessechent plusieurs corps, qu'ils se proposent de soumettre à d'autres opérations, dans la vue immédiate d'en dissiper une eau qui serait incommode, ou même nuisible dans ces opérations. Ils dessechent, par exemple, les sels neutres qu'ils se proposent de distiller, pour avoir des acides plus concentrés. Voyez VITRIOL, SEL MARIN, etc. C'est dans la même vue qu'ils dessechent les intermèdes employés dans quelques-unes de ces distillations.
- Clics : 2584
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- Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
- Catégorie : Chimie & Pharmacie
- Clics : 1958
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- Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
- Catégorie : Chimie & Pharmacie
FILTRER, (pierre à) Histoire naturelle Econom. Ce sont des pierres dont le tissu est assez spongieux pour que l'eau puisse passer au-travers : les plus vantées sont celles qui viennent des îles Canaries ; on dit aussi qu'on en tire du fond de la mer dans le golfe de Mexique, et quelques auteurs les ont regardées comme des concrétions tophacées ou des espèces de champignons de mer, qui s'attachent à des roches : on dit que les pierres de cette dernière espèce sont tendres et molles au sortir de l'eau, mais qu'elles se durcissent après qu'elles ont été quelque temps exposées à l'air. Quoi qu'il en sait, on en compte de deux espèces ; l'une est bleuâtre et comme de l'ardoise, l'autre est grise et ressemble à du grès grossier. Au reste il parait que plusieurs pierres de differente nature, et surtout les grès, dont on fait les meules à repasser les couteaux, ont la propriété de donner passage à l'eau au-travers de leurs pores, et peuvent par ce moyen la dégager des saletés et ordures qu'elle peut avoir contractées. Quand on destine les pierres à filtrer à cet usage, on les taille pour leur donner la forme d'un mortier ou d'un vase proportionné à la quantité d'eau qui doit y être reçue ; à l'extérieur on leur donne la figure d'un œuf par son côté le plus pointu ; on laisse en haut des rebords, par lesquels le mortier peut être soutenu au moyen d'une bâtisse de bois carrée, sur laquelle on le place pour qu'il soit suspendu en l'air ; on met au-dessous un vaisseau de terre ; on verse l'eau de rivière ou de pluie qu'on veut filtrer dans le mortier ; elle passe au-travers de la pierre, et les gouttes d'eau qui se sont filtrées viennent se réunir à la pointe de l'œuf, et tombent dans le vaisseau qu'on a placé au-dessous pour les recevoir. De cette manière l'eau se trouve pure et dégagée des saletés dont elle était chargée avant que d'avoir été filtrée.
- Clics : 1811
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Chimie & Pharmacie
Le principe huileux, consideré sous ce point de vue, ne différera du soufre commun que comme la plupart des substances végétales et animales diffèrent des substances analogues que renferme le règne minéral, le vinaigre radical de l'acide du vitriol, par exemple, c'est-à-dire, par une grande atténuation, un degré supérieur de subtilité, une mixtion plus délicate dû. aux élaborations propres à l'oeconomie végétale ou animale, et peut-être à la surabondance du principe aqueux qui est particulier à ces deux règnes. L'huîle peut être conçue aussi comme étant au soufre ce qu'une huîle rectifiée est à la même huîle brute. Ce rapport serait démontré sans-doute, si on réussissait à porter, par des rectifications, le soufre commun à l'état de ténuité spécifique de l'huile, à décomposer l'huîle et à démontrer ses principes aussi clairement qu'on a démontré ceux du soufre, et enfin à composer de l'huîle artificielle, comme on sait produire du soufre par art, et à la former des mêmes principes. Or je crois bien que ces trois problèmes pratiques doivent se ranger parmi les recherches chimiques les plus sublimes, mais non pas parmi les tentatives téméraires, les efforts supérieurs à l'art. Je crois même pouvoir me promettre de fournir cette démonstration complete , si je trouve le loisir nécessaire pour continuer, sur l'analyse végétale, les travaux que j'avais commencé dans le laboratoire de feu M. le Duc d'Orléans.
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