S. m. (Chimie) instrument de fer qui garnit une ouverture faite à la partie postérieure du fourneau à fondre les mines ; ce fourneau se nomme castillan. On ne se servait que de cette espèce de fourneau pour la fonte des mines en Espagne, avant la découverte de l'Amérique. L'alcrebit sert à recevoir le canon du soufflet ; de sorte que le bout du soufflet ne déborde point dans le fourneau (M)
S. m. terme de Chimie, grand fourneau immobîle fait de terre ou de brique, sur lequel s'élève une tour dans laquelle on met le charbon, qui descend dans le foyer du fourneau, à mesure qu'il s'en consume, selon que la tour peut contenir plus ou moins de charbon. Le feu s'y conserve plus ou moins longtemps allumé, sans qu'on soit obligé d'y mettre de temps en temps du charbon, comme on fait dans les autres fourneaux. L'athanor communique sa chaleur par des ouvertures qui sont aux côtés du foyer où l'on peut placer plusieurs vaisseaux, pour faire plusieurs opérations en même temps. Voyez FOURNEAUX, CHALEUR, etc.
S. m. (Histoire naturelle et Chimie) Ce mot est dérivé d' ou , homme, ou plutôt mâle ; et de , je vaincs, je tue, faisant allusion à sa qualité vénéneuse. Dans l'histoire naturelle c'est une substance minérale, pesante, volatile, et qui ne s'enflamme pas ; qui donne une blancheur aux métaux qui sont en fusion : elle est extrêmement caustique et corrosive aux animaux, de sorte qu'elle est pour eux un poison violent. Voyez FOSSILE, CORROSIF, etc.