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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
Ce mot vient du grec , une coignée, une hache. Voyez Bibl. Anat. med. tom. I. p. 559 et 581.
J'ai oui lire, à l'académie royale de Chirurgie, une observation envoyée par un Chirurgien de régiment, qui assurait avoir guéri par la simple réunion une plaie à la tête faite par un coup de sabre, qui en dédolant avait enlevé une pièce du crane, de façon que la dure-mère était découverte de l'étendue d'une lentille. Cette pièce d'os était retenue par les téguments. Le Chirurgien, après avoir lavé la plaie avec du vin tiede, appliqua les parties dans leur situation naturelle, et les y maintint par un appareil et un bandage convenable. Il prévint les accidents par les saignées et le régime, et la conduite qu'il tint eut tout le succès possible.
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
On attribue la cause de l'anthrax des paupières à un sang grossier, brulé, et dépouillé de son véhicule. Il n'arrive guère qu'en été aux pauvres gens de la campagne, mal nourris et continuellement exposés à des travaux fatiguans et aux injures de la saison. On a observé que cette maladie était plus commune quand les secheresses sont très-grandes, et qu'elle affectait particulièrement les personnes qui passent les jours entiers à scier les blés.
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
L'usage des bourdonnets et de tous les dilatants peut être fort nuisible ou fort avantageux, selon la façon dont on s'en sert. Si les bourdonnets ferment un ulcère profond comme on ferme une bouteille avec son bouchon, ils s'opposent à l'écoulement des matières purulentes, et produisent la collection du pus qui corrompt les sucs que la circulation conduit vers l'endroit où il croupit. L'obstacle que les bourdonnets font à l'issue des matières purulentes peut en causer le reflux dans la masse du sang, où elles occasionnent, pour peu qu'elles soient atteintes de putréfaction, des colliquations fâcheuses qui détruisent la partie rouge de la masse des humeurs, et qui rendent cette masse toute séreuse ; de-là sont produites les évacuations continuelles, qui jettent le corps dans le marasme et dans une extrême faiblesse, qui est enfin suivie de la mort.
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- Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
- Catégorie : Chirurgie
Dans les commencements elle ne cause point de douleur, et n'est d'abord que de la grosseur d'un pais-chiche : mais elle grossit en peu de temps et devient très-douloureuse.
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