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Encyclopédie de Diderot
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PNEUMATOCELE

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Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. f. , (terme de Chirurgie) c'est une tumeur venteuse du scrotum. Les vapeurs renfermées causent quelquefois de la douleur par la tension qu'elles occasionnent.

Ce mot est formé du grec , air ou vent, et , tumeur.

Il y a deux sortes de pneumatocele ; dans l'une l'air est répandue entre le dartos et la peau : elle se connait par un boursoufflement semblable à celui qu'on voit aux chairs des animaux que les bouchers ont soufflés immédiatement après les avoir tués ; voyez EMPHYSEME, et dans l'autre les vents sont contenus dans la cavité du dartos ; alors la tumeur résiste, et le scrotum est tendu comme un ballon.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1678

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ODONTALGIQUE

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Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. m. et adj. terme de Chirurgie concernant la matière médicale externe, remède propre pour calmer la douleur des dents.

Ces remèdes sont en très-grand nombre, et il n'y a presque personne qui n'en vante un dont il assure l'efficacité.

On applique avec succès un emplâtre de mastic ou de gomme élemi à la région des tempes. L'emplâtre d'opium a souvent produit un très-bon effet, de même que le cataplasme de racine de grande consoude pour réprimer la fluxion.

Quelques-uns appliquent des médicaments dans l'oreille du côté de la douleur. L'huîle d'amandes amères, ou la vapeur du vinaigre dans lequel on a fait bouillir du pouillot ou de l'origan. Le vinaigre est recommandé contre les fluxions chaudes ou inflammatoires : et quand l'engorgement vient d'une cause froide ou humorale, on coule dans l'oreille du jus d'ail cuit avec de la thériaque, et employé chaudement, ou bien un petit morceau de gousse d'ail cuit sous la cendre, et introduit dans l'oreille en forme de tente.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1460

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INFIBULATION

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chirurgie
S. f. (Chirurgie) opération de Chirurgie, que les anciens pratiquaient sur les jeunes hommes, pour les empêcher d'avoir commerce avec les femmes. Voyez FIBULA.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1760

RAMOLLISSANT

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Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
adj. terme de Chirurgie concernant la matière médicale externe, c'est la même chose qu'émollient. On donne ce nom à tous les médicaments qui ont la vertu de rendre la souplesse aux parties solides trop tendues, et de redonner de la fluidité aux liqueurs épaissies. Les liquides forment, par la lenteur de leur circulation, ou par leur stagnation, deux espèces de tumeurs, des douloureuses, et des indolentes ; il y a des émolliens qui agissent dans le premier cas, en calmant la douleur, ce sont des émolliens anodins ; on en emploie d'autres dans le second cas ; on les appelle émolliens résolutifs, parce qu'ils ont la vertu de résoudre les fluides épaissis. Il y en a qui agissent principalement sur les solides trop tendus, ce sont des émolliens relâchans.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1155

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HYDRARGYROSE

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Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, friction mercurielle, capable d'exciter la salivation. L'excrétion de la salive a été longtemps regardée comme l'évacuation critique la plus salutaire pour la guérison de la maladie vénérienne. L'expérience ayant montré que plusieurs personnes ne salivaient pas, quoiqu'on tâchât de leur procurer le flux de bouche par les frictions mercurielles, et qu'elles n'avaient pas laissé de guérir, on a pensé que la salivation n'était pas absolument nécessaire à la guérison de la vérole ; et en effet, les évacuations par les selles, par les urines, par les sueurs, peuvent servir à la dépuration du sang, aussi utilement que la salivation. L'incommodité de cette excrétion a fait désirer qu'on put administrer les frictions mercurielles, et éviter la salivation, c'est ce qui a donné lieu à la méthode de l'extinction, dans laquelle on donne des frictions, ou à de plus petites doses qu'à l'ordinaire, à des temps plus éloignés, et avec la précaution, ou de purger le malade de temps en temps pour déterminer le mercure vers les intestins, ou de baigner les malades dans l'intervalle des frictions, pour l'attirer par les pores de la peau. L'expérience a fait voir que ces sortes de traitements avaient l'inconvénient d'être fort longs, et ce qui était plus fâcheux, d'être infidèles. Des charlatants, de toute espèce, se sont donnés dans tous les temps pour avoir des remèdes particuliers qui guérissaient infailliblement la maladie vénérienne, sans garder la chambre, et par conséquent sans salivation. Les effets n'ont pas répondu aux promesses de ces empyriques ; des gens de l'art ont cru, dans ces derniers temps, réussir à ôter au mercure la vertu qu'il a de faire saliver, en le prenant révivifié du cinabre, en le faisant bouillir dans du vinaigre distillé, et le lavant bien avant de l'employer dans la pommade, à laquelle on ajoutait quelque peu de camphre. Il est certain que cette préparation a paru efficace sur quelques personnes, avec la précaution de faire boire abondamment de la décoction d'esquine, et de permettre aux malades de sortir ; mais comme bien des personnes ne sont pas naturellement disposées à la salivation, on ne peut rien conclure de ce que ce remède a réussi à quelques-uns, d'autant plus qu'il a été absolument sans effet sur d'autres, qui ont salivé abondamment, après s'être frotté de l'onguent mercuriel camphré. Voyez VEROLE. (Y)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1133
  1. VARICOMPHALE

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