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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Chirurgie
La réunion des plaies pénétrantes du bas-ventre n'est praticable qu'après qu'on a fait la réduction des parties contenues, si elles étaient sorties. Voyez PLAIES DU BAS-VENTRE.
On fait autant de points qu'on le juge nécessaire, suivant l'étendue de la plaie : il faut préparer pour chaque point deux aiguilles courbes enfilées du même cordonnet, composé de plusieurs brins de fil ciré, unis et aplatis, en sorte qu'ils forment un ruban d'un pied et demi ou de deux pieds de long. Une aiguille sera placée au milieu de ce fil, et les deux bouts seront passés à-travers l'oeil de l'autre aiguille : c'est celle-ci qu'il faut tenir dans la main, et c'est avec elle qu'il faut commencer chaque point.
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
M. Petit a donné des remarques sur les vices de conformation de l'anus, qui sont insérées dans le premier tome des Mém. de l'acad. royale de Chirurgie. L'auteur distingue les différents états de l'intestin fermé ; et d'après plusieurs observations, il indique les moyens qui conviennent pour en procurer l'ouverture. Le cas le plus épineux est lorsque la nature a, pour ainsi dire, oublié la partie du rectum qui doit former l'anus ; alors il n'y a aucune marque extérieure capable de diriger le chirurgien ; et il est certain qu'on ne peut réparer ce vice de conformation. Les enfants n'en meurent cependant pas tous ; car il est quelquefois possible de donner issue aux matières fécales : M. Petit a imaginé à ce sujet un trocart dont la canule est fendue des deux côtés ; il est plus gros et plus court que les trocarts ordinaires. Voyez TROCART. Il faut souvent faire une incision entre les fesses, et porter le doigt dans cette incision pour tenter la découverte de l'anus, et pouvoir porter le trocart dans l'intestin. Si l'on a réussi, on peut agrandir l'ouverture en introduisant une lancette ou un bistouri dans la fente de la canule : on ne risquera pas que la pointe de ces instruments blesse aucune partie, parce qu'elle est toujours cachée dans la canule dont elle garde le centre. Dans cette opération, le chirurgien doit tâcher de découvrir le centre du boyau qui doit former l'anus, et qui se présente ordinairement sous la forme d'une corde dure et compacte : car si l'on manque de passer par l'enceinte du muscle sphincter, s'il y en a un, l'enfant guéri aura nécessairement pendant toute sa vie une issue involontaire de matières ; ce qui est un mal plus fâcheux que la mort n'est à cet âge. Malgré ces inconvéniens, qui sont souvent inévitables, le chirurgien doit procurer à tout événement l'évacuation des matières retenues ; ce qui est fort facile, lorsque, comme il arrive souvent, il ne se trouve qu'une membrane à percer, ou qu'il y a ouverture externe et vestige d'anus. Voyez le Mém. de M. Petit.
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
C'est précisément une végétation qui diffère d'une excraissance, proprement dite, en ce que celle-ci forme une tumeur revêtue des téguments naturels de la partie ; tels sont les polypes, les condylomes, les fics, etc. Voyez EXCROISSANCE, et que l'hypersarcose est une chair ulcérée.
Il n'est pas possible de parvenir à la guérison des plaies ou des ulcères avec hypersarcose, sans avoir détruit cette excroissance charnue : on la consomme communément avec des escharotiques, comme les trochisques de sublimé corrosif, l'alun calciné, le précipité rouge, la pierre infernale, etc. les carnosités de l'ulcère sont des hypersarcoses. Voyez CARNOSITES.
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- Écrit par : Antoine Louis (Y)
- Catégorie : Chirurgie
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