• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Physique particulière
  4. Chirurgie

GASTRORAPHIE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, suture qu'on fait pour réunir les plaies du bas-ventre qui pénètrent dans sa capacité. Ce mot est grec, , composé de , venter, ventre, et de , sutura, couture.

La réunion des plaies pénétrantes du bas-ventre n'est praticable qu'après qu'on a fait la réduction des parties contenues, si elles étaient sorties. Voyez PLAIES DU BAS-VENTRE.

On fait autant de points qu'on le juge nécessaire, suivant l'étendue de la plaie : il faut préparer pour chaque point deux aiguilles courbes enfilées du même cordonnet, composé de plusieurs brins de fil ciré, unis et aplatis, en sorte qu'ils forment un ruban d'un pied et demi ou de deux pieds de long. Une aiguille sera placée au milieu de ce fil, et les deux bouts seront passés à-travers l'oeil de l'autre aiguille : c'est celle-ci qu'il faut tenir dans la main, et c'est avec elle qu'il faut commencer chaque point.


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 1712

Lire la suite : GASTRORAPHIE

GRENOUILLETTE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, tumeur qui se forme sous la langue par l'amas de la salive dans ses réservoirs. Tous ceux qui ont parlé de cette maladie avant la découverte des organes qui servent à la secrétion de la salive, n'ont pu avoir des idées précises sur la nature de cette tumeur : on croit que Celse en parle dans le xij chap. du VII. liv. qui a pour titre, de abscessu sub linguâ. Ambraise Paré dit que la grenouillette est formée de matière pituiteuse, froide, humide, grosse et visqueuse, tombant du cerveau sur la langue. Fabrice d'Aquapendente met cette tumeur au nombre des enkistées, et ajoute qu'elle est de la nature du melliceris ; Dionis est aussi de ce sentiment, et il estime que la grenouillette tient un peu de la nature des loupes. Munnick instruit par les découvertes de l'anatomie moderne, ne s'est pas mépris sur la nature de cette maladie ; il dit positivement qu'elle vient d'une salive trop acre et trop épaisse, laquelle ne pouvant sortir par les canaux salivaires inférieurs, s'amasse sous la langue et y produit une tumeur. Une idée si conforme à la raison et à la nature des choses, n'a pas été suivie par M. Heister ; il a emprunté d'Aquapendente tout ce qu'il dit sur la grenouillette ; et M. Col de Villars, médecin de Paris, dans son cours de Chirurgie, dicté aux écoles de Médecine, dit que la ranule est causée par le séjour et l'épaississement de la lymphe qui s'accumule sous la membrane dont les veines ranules sont couvertes. Enfin M. de la Faye, dans ses notes sur Dionis, reconnait deux espèces de grenouillette, les unes rondes placées sous la langue, qu'il dit produites par la dilatation du canal excrétoire de la glande sublinguale, les autres sont plus longues que rondes, placées à la partie latérale de la langue, et formées, dit-il, par la dilatation du canal excrétoire de la glande maxillaire inférieure ; il ajoute que la salive est la cause matérielle de ces tumeurs, par son épaississement et l'atonie du canal. Voilà le précis des diverses opinions qu'on a eues sur la nature et le siège de la grenouillette.


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 3131

Lire la suite : GRENOUILLETTE

IMPERFORATION

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. f. (Chirurgie) maladie chirurgicale qui consiste dans la clôture des organes qui doivent naturellement être ouverts. L'anus, le vagin et l'urethre, sont les parties les plus sujettes à l'imperforation. Le défaut d'ouverture peut être accidentel à la suite des plaies, des ulcères ou des inflammations qui auront procuré l'adhérence des orifices de ces parties ; mais il est plus souvent un vice de première conformation.

M. Petit a donné des remarques sur les vices de conformation de l'anus, qui sont insérées dans le premier tome des Mém. de l'acad. royale de Chirurgie. L'auteur distingue les différents états de l'intestin fermé ; et d'après plusieurs observations, il indique les moyens qui conviennent pour en procurer l'ouverture. Le cas le plus épineux est lorsque la nature a, pour ainsi dire, oublié la partie du rectum qui doit former l'anus ; alors il n'y a aucune marque extérieure capable de diriger le chirurgien ; et il est certain qu'on ne peut réparer ce vice de conformation. Les enfants n'en meurent cependant pas tous ; car il est quelquefois possible de donner issue aux matières fécales : M. Petit a imaginé à ce sujet un trocart dont la canule est fendue des deux côtés ; il est plus gros et plus court que les trocarts ordinaires. Voyez TROCART. Il faut souvent faire une incision entre les fesses, et porter le doigt dans cette incision pour tenter la découverte de l'anus, et pouvoir porter le trocart dans l'intestin. Si l'on a réussi, on peut agrandir l'ouverture en introduisant une lancette ou un bistouri dans la fente de la canule : on ne risquera pas que la pointe de ces instruments blesse aucune partie, parce qu'elle est toujours cachée dans la canule dont elle garde le centre. Dans cette opération, le chirurgien doit tâcher de découvrir le centre du boyau qui doit former l'anus, et qui se présente ordinairement sous la forme d'une corde dure et compacte : car si l'on manque de passer par l'enceinte du muscle sphincter, s'il y en a un, l'enfant guéri aura nécessairement pendant toute sa vie une issue involontaire de matières ; ce qui est un mal plus fâcheux que la mort n'est à cet âge. Malgré ces inconvéniens, qui sont souvent inévitables, le chirurgien doit procurer à tout événement l'évacuation des matières retenues ; ce qui est fort facile, lorsque, comme il arrive souvent, il ne se trouve qu'une membrane à percer, ou qu'il y a ouverture externe et vestige d'anus. Voyez le Mém. de M. Petit.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2506

Lire la suite : IMPERFORATION

HYPERSARCOSE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, excroissance charnue, qui se forme dans les plaies et les ulcères.

C'est précisément une végétation qui diffère d'une excraissance, proprement dite, en ce que celle-ci forme une tumeur revêtue des téguments naturels de la partie ; tels sont les polypes, les condylomes, les fics, etc. Voyez EXCROISSANCE, et que l'hypersarcose est une chair ulcérée.

Il n'est pas possible de parvenir à la guérison des plaies ou des ulcères avec hypersarcose, sans avoir détruit cette excroissance charnue : on la consomme communément avec des escharotiques, comme les trochisques de sublimé corrosif, l'alun calciné, le précipité rouge, la pierre infernale, etc. les carnosités de l'ulcère sont des hypersarcoses. Voyez CARNOSITES.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1508

Lire la suite : HYPERSARCOSE

SARCO-EPIPLOMPHALE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. m. terme de Chirurgie ; c'est la même hernie au nombril que le sarco-épiplocele au scrotum. Voyez SARCO-ÉPIPLOCELE et SARCOMPHALE. (Y)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1395
  1. INFILTRATION
  2. HYDROCÉPHALE
  3. SCOLOPOMACHOERION
  4. MACROPHYSOCÉPHALE
  5. LAGOPHTHALMI

Page 14 sur 29

  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • 18

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource