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Encyclopédie de Diderot
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ORGEOLE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
ou ORGUEIL, s. m. (Chirurgie) maladie des paupières. Petite tumeur circonscrite, renitente, qui vient sur le bord des paupières, tout auprès des cils. Elle s'échauffe, devient rouge, et se termine par suppuration. On l'appelle orgeolet, parce qu'elle est à-peu-près de la grosseur d'un grain d'orge. C'est une espèce de clou ou de furoncle, qui vient originairement de l'obstruction des glandes sébacées ; aussi en arrive-t-il plus familièrement à ceux qui ont eu des inflammations aux paupières. Ce bouton est sans danger, il parcourt ordinairement en 15 jours ses différents temps. Une mouche couverte d'emplâtre diachylon gommé accélere la suppuration. Si l'inflammation excitait beaucoup de douleur, il faudrait bassiner l'oeil plusieurs fois par jour avec une décoction émolliente. Il est rare qu'on soit obligé d'aider par une très-petite incision avec la pointe d'une lancette, la sortie de l'humeur. Cette petite opération d'ailleurs n'a aucun inconvénient, et si elle n'est pas faite prématurément, elle peut empêcher le pus de s'épaissir et de former un durillon, difficîle à résoudre à la circonférence du bouton. (Y)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1780

PIQUURE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Chirurgie
terme de Chirurgie, plaie faite par un instrument piquant. Les panaris ont presque toujours pour cause une piquure d'aiguille ; les piquures sont ordinairement plus dangereuses que les plaies plus étendues faites par instrument tranchant. Le séjour du sang dans le trajet de la division, peut donner lieu à des abscès ; s'il y a quelque partie nerveuse de piquée, il en résulte quelquefois les accidents les plus graves, tels que la douleur, la tension inflammatoire, le spasme de la partie, les convulsions de tout le corps : la fiévre s'allume, et l'étranglement de la partie la fait tomber en gangrene. Ainsi la réunion des parties divisées, qui est le but auquel l'art doit tendre dans toute solution de continuité contre l'ordre naturel, ne peut être obtenue primitivement dans les piquures qui sont accompagnées de quelque accident ; il faut pour y remédier faire cesser le désordre local qui consiste dans la tension et le tiraillement des fibres blessées, une incision suffit dans les cas simples. Les anciens brulaient toute l'étendue d'une plaie où un nerf avait été piqué, avec de l'huîle de térébenthine bouillante ; cette cautérisation faisait cesser les accidents, comme on détruit la douleur de dents, en brulant avec un fer rouge, le nerf qui est à découvert par la carie : lorsque la cautérisation ne réussissait pas, on n'hésitait point à faire des incisions transversales pour couper absolument les parties dont la tension était l'origine de maux formidables.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1807

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RUPTURE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
terme de Chirurgie, déchirement d'une partie à l'occasion d'une extension violente à laquelle elle n'a pu prêter. Les tendons trop tendus peuvent se casser ; on donne le nom de rupture à cet accident. M. Petit a donné à ce sujet plusieurs observations à l'académie royale des Sciences, année 1722 et suiv. et a traité cette matière dans son livre des maladies des os.

La rupture du tendon d'Achille est celle qui arrive le plus fréquemment ; c'est aussi cet accident qui fait le principal sujet des mémoires de M. Petit. Cette rupture est complete ou incomplete . La possibilité de la rupture complete par un seul effort est prouvée par beaucoup de faits ; il suffit pour qu'elle arrive, que la partie tendineuse n'ait pu résister à la force avec laquelle elle était tirée en-haut par la portion charnue, et en-bas par le poids du corps. M. Petit donne l'observation d'un sauteur qui se rompit complete ment les deux tendons d'Achille en sautant sur une table élevée de trois pieds et demi ; il n'y eut que les bouts des pieds qui portèrent sur le bord de la table ; ils n'y appuyèrent qu'en glissant, et qu'autant qu'il fallait au sauteur pour se redresser ; c'est dans cet effort qu'il se cassa les deux tendons. Cet accident peut arriver en montant à cheval ou en carrosse. On a des exemples de fracture de l'os du talon par la seule rétraction du tendon d'Achille dans un faux pas ; et les Praticiens savent que la contraction forcée des muscles extenseurs de la jambe est capable de casser transversalement l'os du genou. Voyez ROTULE. Si les os, comme il est prouvé, peuvent se casser par des causes si légères en apparence, comment les tendons résisteraient-ils lorsque les muscles seront obligés d'agir non-seulement pour résister au poids du corps, mais même pour le relever avec force ? La fracture complete du tendon d'Achille n'est suivie d'aucune douleur, pourvu qu'il n'y ait aucun désordre aux environs. On se sent sous la peau un espace à mettre trois doigts, formé par l'éloignement des bouts cassés, et le malade ne laisse pas d'étendre son pied par l'action des muscles jambier et péronier postérieur.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1681

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PUTRIDE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chirurgie
en Chirurgie, se dit des sucs corrompus qui coulent d'une plaie ou d'un ulcère. On appelle suppuration putride les humeurs dépravées qui forment une suppuration désavantageuse, qui sans avoir aucune couleur ni consistance déterminées, sont tantôt glaireuses et épaisses, tantôt très-fluides et comme dissoutes ; qui quelquefois sont fort limpides, d'autres fois d'une couleur obscure : elles sont souvent sanguinolentes ; tous ces caractères se trouvent quelquefois ensemble : ce qui fait voir la couleur et la consistance des matières. Mais leurs caractères les plus inséparables sont la puanteur et l'acrimonie qui dénotent une suppuration vicieuse, et atteinte de quelque degré de putréfaction.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1557

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SARCOME

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Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. m. terme de Chirurgie, tumeur molle sans changement de couleur à la peau, indolente, formée par un amas contre nature de sucs graisseux et lymphatiques. Les Grecs ont pris ces tumeurs pour des excraissances charnues, c'est pourquoi ils les ont appelées sarcomes, . Elles ne sont qu'une portion de la membrane cellulaire adipeuse trop tuméfiée.

Toutes les parties du corps sont sujettes au sarcome, c'est-à-dire, à des tumeurs fongueuses. C'est pourquoi on a donné ce nom aux tumeurs ou excraissances de la matrice et du vagin, et aux polypes du nez, sur la surface du corps : tout sarcome est une vraie loupe graisseuse. Voyez LOUPE et LIPOME.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1710

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  1. MYDRIASE
  2. PHIMOSIS
  3. HYPOPYON
  4. TRACHOMA
  5. UNISSANT

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