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Encyclopédie de Diderot
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ENTABLER

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Écrit par : Jean Baptiste de La Chapelle (E)
Catégorie : Manège
v. act. (Manège) Quelques-uns ont très-mal-à-propos confondu ce mot avec celui d'acculer, et ont employé cette dernière expression dans le sens qui naturellement ne convient qu'à la première. Nous expliquerons ici la différence de la signification de l'une et de l'autre.

Tout cheval entablé est celui dont les hanches devancent les épaules, lorsqu'il manie de deux pistes, tant sur les voltes que sur les changements de main, larges ou étroits.

Cette fausse position précipite le devant et le derrière dans une contrainte, qui non-seulement s'oppose à toute justesse, mais qui est capable de causer de véritables désordres. Les épaules, d'une part, trop en dehors, et de l'autre les hanches trop rapprochées du dedans, ou du centre, ne jouissent plus de cette liberté mutuelle et nécessaire qu'elles se communiquent ou se ravissent toujours réciproquement, attendu l'intimité de leur rapport et de leur correspondance : dès-lors l'animal ne saurait avancer, ainsi qu'il le doit, un pas à chaque temps ; au contraire, il se resserre, il se retrécit du derrière, et si on ne le tire de cette situation forcée, il est impossible qu'enfin il ne s'accule.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1814

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EPERONNÉ

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Manège
adj. (Manège) ne se dit plus qu'avec le mot botté. Je suis botté et éperonné ; ce qui signifie, il y a des éperons aux bottes que je viens de mettre. Voyez BOTTE.

Création : 1 Novembre 1755
Clics : 2107

EMBOUCHER

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Manège
v. act. (Manège) terme qui dans sa véritable acception, signifie et désigne non-seulement l'action de donner un mors quelconque à un cheval, mais l'art de le fabriquer et de l'approprier parfaitement à l'animal auquel on le destine.

Il est aussi difficîle de fixer avec précision le temps où les hommes ont imaginé de réduire le cheval et de le maitriser, en profitant adroitement de la sensibilité de sa bouche et de la disposition de cet organe à subir les diverses impressions de la main du cavalier, qu'il le serait de déterminer véritablement celui où nous avons commencé à triompher de cet animal, et à le faire servir à nos besoins et à notre usage. D'un côté ces points de fait sont ensevelis dans une nuit dont il ne nous est pas permis de percer l'obscurité ; et de l'autre, ce que la tradition nous en apprend, en la supposant même dépouillée de toute ambiguité, ne nous conduirait point exactement au vrai nœud de la difficulté que nous nous proposerions d'éclaircir et de resoudre. Nous ne pouvons douter que dans la langue des Grecs, une grande partie des termes consacrés à la navigation étaient adaptés à l'équittation. Nous trouvons dans Suidas celui de ou de coureur, également employé pour désigner des vaisseaux legers et des chevaux de course. Nous voyons qu'Homère appelait les vaisseaux, des chevaux de mer, : il nomme encore le pilote, le cocher d'un vaisseau. Pindare, le premier qui parmi les poètes dont les ouvrages sont parvenus jusqu'à nous, ait donné Pégase pour monture à Bellérophon, et qui ait prétendu que Minerve surnommée par cette raison Chalinitis, lui a montré l'art de le dompter et de lui mettre un frein, appelle lui-même du nom de brides les ancres qui servent à fixer les vaisseaux ; tandis que Nonnus met en usage le mot , qui signifie frein, pour désigner les gouvernails des vaisseaux de Cadmus. Or quand nous ne serions pas fondés à inférer de ces expressions avec M. Freret (Voyez le vol. XIII. des mém. de l'acad. des Inscript. et Belles-Lett.), que le Pégase de Pindare était constamment un vaisseau dont Bellérophon s'empara, et la bride prétendue que Minerve lui donna, un gouvernail qu'il construisit ; et que nous pourrions croire au contraire que ce Pégase était un cheval, et cette bride une sorte de mors, nous n'en serions pas plus satisfaits et plus instruits, relativement à l'époque certaine de l'invention des embouchures, et relativement encore à l'espèce de celle à laquelle ce même Bellérophon aurait eu recours. Des recherches sur le genre de ce frein seraient d'autant plus infructueuses, qu'aucun auteur ne nous en offre le plus leger indice ; et peut-être aussi que si quelques-uns d'entr'eux l'avaient caractérisé par quelques dénominations particulières, ce qu'ils nous en auraient dit ne serait pas plus instructif que leur silence. Il est constant, par exemple, qu'au temps où vivait Xénophon, on embouchait les chevaux ; non-seulement il nous donne des préceptes sur la manière de brider l'animal, infrenetur, mais il s'exprime en termes trop clairs et trop positifs, pour que nous puissions résister à l'évidence de ce fait, ferrum freni sive lupos. Sommes-nous néanmoins plus éclairés sur la forme de ces loups, ou de ces freins louvetés dont nous parlent encore Ovide, Silius, Horace, et Virgile ?


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1525

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ENTRE-PAS

Détails
Écrit par : Jean Baptiste de La Chapelle (E)
Catégorie : Manège
S. m. (Manège) allure défectueuse, train rompu du cheval. Voyez MANEGE. (e)

Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1548

EMOUCHOIR

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Écrit par : Jean Baptiste de La Chapelle (E)
Catégorie : Manège
S. m. (Manège) espèce de couverture qui revêt toutes les parties du corps du cheval harnaché, qui ne sont point occupées par la selle ; elle s'étend par conséquent sur la croupe, sur l'encolure et sur le sommet de la tête, et descend environ jusque sur le milieu des faces latérales de ces mêmes parties. Au haut de l'extrémité antérieure de la portion destinée à recouvrir l'encolure, sont percés deux trous à l'effet de livrer un passage aux oreilles de l'animal, et à son extrémité postérieure près de la sellette, sont attachés deux contre-sanglots que l'on arrête dans des boucles près de la pointe de l'arçon de devant. A l'égard de la portion qui garnit toute la croupe, elle est fixée d'une part à la croupière, par le moyen d'une attache qui est cousue dans son milieu, et de l'autre et de chaque côté, par d'autres attaches qui la lient aux pointes de l'arçon de derrière : elle fournit aussi un passage à la queue. Cette sorte de couverture est bordée de toutes parts, et de cette bordure qui règne tout le long du corps de l'animal, partent à l'encolure et à la croupe des espèces de cordes que nous nommons des volettes, qui descendent de manière qu'elles jouent au moindre mouvement, et qu'étant portées alors de côté et d'autre indifféremment, elles remplissent l'intention que nous avons d'émoucher le cheval, c'est-à-dire, de le garantir de l'insulte et de la piqûre des mouches, et de chasser celles qui l'incommodent. Ces volettes n'outre-passent pas en descendant le corps de l'animal, et n'empietent que très-peu sur ses extrémités.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1620

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  1. EBRILLADE
  2. ENCHEVÊTRÉ
  3. EBROUEMENT
  4. EMBOUCHURE
  5. ESSOURISSER

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