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Encyclopédie de Diderot
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PTISANE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Matière médicale
S. f. (Matière médicale ancienne) en grec ; ce terme signifie en général une graine pilée et dépouillée de son écorce ; mais quand les anciens l'ordonnaient, ils ne se servaient pas simplement du mot de ptisane, ils ajoutaient encore le mot de la graine dont la ptisane devait être composée ; c'est pourquoi ils disaient ptisane de froment, ptisane d'épeautre, ptisane de lentilles, ptisane de riz ; cependant ce même mot signifie proprement et particulièrement de l'orge pilé et dont on a ôté l'écorce, et c'est ce que nous appelons de l'orge mondé ; mais leur méthode de monder l'orge était de le piler dans un mortier ; enfin le mot ptisana était employé dans une signification spéciale, pour désigner une décoction d'orge, une crême, un suc de ptisane, une bouillie d'orge.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1608

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MÉLASSE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Matière médicale
S. f. (Matière médicale) c'est cette matière graisseuse et huileuse, mais fluide qui reste du sucre après le raffinage, et à laquelle on n'a pu donner, en la faisant bruler, une consistance plus solide que celle du sirop ; on l'appelle aussi pour cela sirop de sucre.

Cette mélasse est à proprement parler l'eau-mère du sucre, ou la fécule du sucre qu'on n'a pu faire crystalliser, ni mettre en forme de pain.

Quelques-uns font de cette eau-mère une eau-de-vie qui est fort mal-saine.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2162

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PIESMA

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Matière médicale
S. m. (Matière médicale ancienne) , de , je presse ; ce terme grec désigne le marc ou le résidu qui reste après qu'on a exprimé la partie fluide de quelque substance solide, comme des fruits, des amandes, etc. Ainsi, dans l'expression des huiles, le tourteau, ou ce qui reste dans le sac est appelé piesma, et c'est dans ce sens qu'Hippocrate l'emploie ; cependant Dioscoride, parlant des baies de laurier, appelle leur suc exprimé, piesma laurinum ; et c'est aussi dans le même sens que Galien emploie ce mot.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1141

ROSSOLIS

Détails
Écrit par : Louis de Cahusac (B)
Catégorie : Matière médicale
(Matière médicale) herbe de la rosée ou de la goutte. Toute la plante passe pour pectorale, béchique, incisive, bonne contre l'asthme, la toux invétérée, etc. Elle est encore vantée étant prise en infusion, comme un bon céphalique, propre contre la migraine, toutes les affections convulsives et les maladies des yeux.

Elle est absolument inusitée dans les prescriptions magistrales ; et elle n'est presqu'employée dans les boutiques, qu'à la préparation d'un syrop simple qu'on fait avec l'infusion de ses feuilles, et à celle d'un syrop composé, auquel cette plante donne son nom, et dont voici la description d'après la pharmacopée de Paris : Prenez rossolis frais exactement mondé, quatre onces : feuilles fraiches de velar, une once et demie : de pulmonaire, une once : de racine de safran des Indes, en poudre, un scrupule : de réglisse seche, deux gros : raisins secs de damas, mondés, une once : fleurs de tussilage, seches, trois gros : safran oriental, en poudre, vingt grains. Faites infuser toutes ces drogues pendant six heures à la chaleur du bain-marie dans huit livres d'eau commune. Passez et exprimez l'infusion ; ajoutez-y quatre livres de sucre ; clarifiez et cuisez en consistance de syrop.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1288

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PHILONIUM

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Matière médicale
S. m. (Matière médicale ancienne) espèce d'opiat anodin et somnifère, ainsi nommé de Philon son inventeur. Galien dit que le philonium jouissait d'une grande réputation depuis longtemps, et que ce médicament était un des plus anciens de ce genre, ce qui signifie plus ancien que le mithridate, la thériaque, la hière et autres semblables. Cependant il est permis de douter que la composition de Philon fût tout à fait aussi ancienne que le mithridate ; mais elle allait apparemment de pair pour le temps avec la hière simple, inventée par Thémison qui vivait sous le règne d'Auguste. La thériaque était plus nouvelle, car ce ne fut que sous Néron qu'on commença à la composer. Ce qui fait croire que le philonium était un peu postérieur au mithridate, c'est que Philon recommande son remède pour la colique. Or cette maladie n'a pas été connue sous ce nom longtemps avant le règne de Tibere. Il est donc assez vraisemblable que Philon a vécu sous Auguste, à-peu près en même temps que Thémison, et les premiers disciples d'Asclépiade ; cette date n'empêche pas que Galien n'ait dû parler du philonium comme d'une ancienne composition, puisqu'il n'a écrit qu'environ deux cent ans après le temps auquel nous supposons, avec M. le Clerc, que cette composition a été inventée. Au reste, elle est très-mal digérée ; mais quiconque du temps de Galien se serait avisé de le dire, eut passé pour atteint du crime de lése-pharmacie, et rarement les Médecins en ont été coupables. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1219
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