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Encyclopédie de Diderot
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ONEIROCRITI

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Théologie païenne
ou ONIROCRITIE, s. f. (Théologie païenne) art d'interprêter les songes. C'est un mot grec composé de , songe, et , jugement. Cet art faisait une partie trop importante de l'ancien paganisme, pour n'en pas développer l'origine. Artémidore, qui vivait vers le commencement du IIe siècle, a donné un traité des songes, et s'est servi d'auteurs beaucoup plus anciens pour composer son ouvrage. Il divise les songes en spéculatifs et en allégoriques.

La première espèce est celle qui représente une image simple et directe de l'événement prédit. La seconde espèce n'en représente qu'une image symbolique ; c'est-à-dire, indirecte. Cette dernière espèce est celle qui compose l'ample classe des songes confondus, et qui a seule besoin d'interprete. Aussi Macrobe a-t-il défini un songe, la vue d'une chose représentée allégoriquement, qui a besoin d'interprétation.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1536

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ONIROCRITIQUE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Théologie païenne
L ', s. f. (Théologie païenne) c'est la même chose que l'onéirocritie, composé pareillement de , songe, et , je posséde. Voyez ONEIROCRITIE. J'ajouterai seulement que quand cet art prétendu ne fut plus entre les mains des prêtres, et que les seuls diseurs de bonnes-aventures s'en mêlèrent, on ne craignit plus de s'en moquer ouvertement. On sait les beaux vers d'Ennius, dont voici la traduction : " Je ne fais nul compte, dit-il, des augures Marses, ni des devins des coins des rues, ni des astrologues du cirque, ni des prognostiques d'Isis, ni des interpretes des songes ; car ils n'ont ni l'art ni la science de deviner ; mais ce sont des diseurs de bonne-aventure ou superstitieux, ou impudents, ou fainéans, ou fous, ou des gens qui se laissant maitriser par la pauvreté, supposent des prophéties pour attirer du gain ; aveugles, ils veulent montrer le chemin aux autres, et nous demandent un drachme en nous promettant des trésors ; qu'ils prennent cette drachme sur ces trésors, et qu'ils nous rendent le reste ". (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1771

ORACLE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Théologie païenne
S. m. (Théologie païenne) Sénéque définit les oracles la volonté des dieux annoncée par la bouche des hommes. Quoique cette définition soit fort différente de celle que je donnerais, il est toujours constant que la plus auguste et la plus réligieuse espèce de prédiction dans l'antiquité payenne était les oracles. Le désir si vif et si inutîle de connaître l'avenir leur donna naissance, l'imposture les accrédita, et le fanatisme y mit le sceau.

On ne se contenta pas de faire rendre des oracles à tous les dieux, ce privilège passa jusqu'aux héros, tant on avait besoin de mettre à profit l'insatiable curiosité des hommes. Outre les oracles de Delphes et de Claros que rendait Apollon, et ceux de Dodone et d'Ammon en l'honneur de Jupiter, Mars eut un oracle dans la Thrace, Mercure à Patras, Vénus à Paphos et à Aphaca, Minerve à Mycènes, Diane dans la Colchide, Pan en Arcadie, Esculape à Epidaure et à Rome, Hercule à Athènes et à Gadès, Sérapis à Alexandrie, Trophonius dans la Béotie, etc.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2239

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PHANTOME

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Théologie païenne
S. m. (Théologie païenne) spectre effrayant. La même source d'où sont venus les oracles, a donné naissance aux fantômes. On se forgea des dieux qui n'inspiraient que la terreur et la crainte des maux qu'on les croyait capables de faire : ayant plus de part à la religion des peuples, que la confiance et l'amour de la justice, les esprits s'occupèrent des idées de leurs divinités redoutables, sous des figures monstrueuses, qui ne pouvaient manquer d'altérer l'imagination des enfants. Ces vains fantômes les tenaient dans une frayeur terrible, qui durait quelquefois autant que leur vie.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1568

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