S. f. (Théologie) on la définit une vertu théologale, par laquelle nous aimons Dieu de tout notre cœur, et notre prochain comme nous-mêmes. Ainsi la charité a deux objets matériels, Dieu et le prochain. Voyez OBJET et MATERIEL.
La question de la charité ou de l'amour de Dieu, a excité bien des disputes dans les écoles. Les uns ont prétendu qu'il n'y avait de véritable amour de Dieu que la charité ; et que toute action qui n'est pas faite par ce motif, est un péché.
D'autres plus catholiques, qui n'admettent pareillement d'amour de Dieu que celui de charité, mais qui ne taxent point de péchés les actions faites par d'autres motifs, demandent si cette charité suppose, ou ne suppose point de retour vers soi. Alors ils se partagent, les uns admettent ce retour, les autres le rejettent.
Ceux qui l'admettent distinguent la charité en parfaite et en imparfaite. La parfaite, selon eux, ne diffère de l'imparfaite que par l'intensité des degrés, et non par la diversité des motifs, comme le pensent leurs adversaires. Ils citent en faveur de leurs sentiments ce passage de saint Paul, cupio dissolvi et esse cum Christo, où le désir de la possession est joint à la charité la plus vive.
Les uns et les autres traitent d'erreur le rigorisme de ceux dont nous avons parlé d'abord, qui sont des péchés de toute action qui n'a pas le motif de charité ; et ils enseignent dans l'église, que les actions faites par le motif de la foi, de l'espérance ou de la crainte de Dieu, loin d'être des péchés, sont des œuvres méritoires : ils vont plus loin ; celles qui n'ont même pour principe que la vertu morale, sont bonnes et louables selon eux, quoique non méritoires pour le salut. Voyez GRACE, VERTU MORALE, CONTRITION, etc.
Il y a deux excès à éviter également dans cette matière ; et ce qu'il y a de singulier, c'est que, quoiqu'ils soient directement opposés dans leurs principes, ils-se réunissent dans leurs conséquences. Il y en a qui aiment Dieu en pensant tellement à eux, que Dieu ne tient que le second rang dans leur affection. Cet amour mercenaire ressemble à celui qu'on porte aux personnes, non pour les bonnes qualités qu'elles ont, mais seulement pour le bien qu'on en espère ; c'est celui des faux amis, qui nous abandonnent aussi-tôt que nous cessons de leur être utiles. La créature qui aime ainsi, nourrit dans son cœur une espèce d'athéisme : elle est son dieu à elle-même. Cet amour n'est point la charité ; on y trouverait en le sondant, plus de crainte du diable que d'amour de Dieu.
Il y en a qui ont en horreur tout motif d'intérêt ; ils regardent comme un attentat énorme cet autel qu'on semble élever dans son cœur à soi-même, et où Dieu n'est, pour ainsi dire, que le pontife de l'idole. L'amour de ceux-ci parait très-pur ; il exclut tout autre bien que le plaisir d'aimer ; ce plaisir leur suffit ; ils n'attendent, ils n'espèrent rien au-delà : tout se réduit pour eux à aimer un objet qui leur parait infiniment aimable ; un regard échappé sur une qualité relative à leur bonheur, souillerait leur affection ; ils sont prêts à sacrifier même ce sentiment si angélique, en ce qu'il a de sensible et de réfléchi, si les épreuves qui servent à le purifier exigent ce sacrifice. Cette charité n'est qu'un amour chimérique. Ces faux spéculatifs ne s'aperçoivent pas que Dieu n'est plus pour eux le bien essentiel et souverain. Plaçant le sublime de la charité à se détacher de toute espérance, ils se rendent indépendants, et se précipitent à leur tour dans une espèce d'athéisme, mais par un chemin opposé.
Le champ est vaste entre ces deux extrêmes. Les Théologiens sont assez d'accord à tempérer et l'amour pur et l'amour mercenaire ; mais les uns prétendent que pour atteindre la vérité, il faut réduire l'amour pur à ses justes bornes ; les autres au contraire, qu'il faut corriger l'amour mercenaire. Ces derniers partent d'un principe incontestable ; savoir que nous cherchons tout naturellement à nous rendre heureux. C'est, selon saint Augustin, la vérité la mieux entendue, la plus constante et la plus éclaircie. Omnes homines beati esse volunt, idquè unum ardentissimo amore appetunt ; et propter hoc caetera quaecumque appetunt. C'est le cri de l'humanité ; c'est la pente de la nature ; et suivant l'observation du savant évêque de Meaux, saint Augustin ne parle pas d'un instinct aveugle ; car on ne peut désirer ce qu'on ne sait point, et on ne peut ignorer ce qu'on sait qu'on veut. L'illustre archevêque de Cambrai écrivant sur cet endroit de saint Augustin, croyait que ce père n'avait en vue que la béatitude naturelle. Mais qu'importe, lui répliquait M. Bossuet ? puisqu'il demeure toujours pour incontestable, selon le principe de saint Augustin, qu'on ne peut se désintéresser au point de perdre dans un seul acte, quel qu'il sait, la volonté d'être heureux, par laquelle on veut toute chose. La distinction de M. de Fenelon doit surprendre. Il est évident que ce principe, l'homme cherche en tout à se rendre heureux, une fois avoué, il a la même ardeur pour la béatitude surnaturelle que pour la béatitude naturelle : il suffit que la première lui soit connue et démontrée. Qu'on interroge en effet son propre cœur, car notre cœur peut ici nous représenter celui de tous les hommes : qu'on écoute le sentiment intérieur, et l'on verra que la vue du bonheur accompagne les hommes dans les occasions les plus contraires au bonheur même. Le farouche anglais qui se défait, veut être heureux ; le brahmane qui se macère, veut être heureux ; le courtisan qui se rend esclave, veut être heureux, la multitude, la diversité et la bizarrerie des voies, ne démontre que mieux l'unité du but.
En effet, comment se détacherait-on du seul bien qu'on veuille nécessairement ? En y renonçant formellement ? cela est impossible. En en faisant abstraction ? cette abstraction fermera les yeux un moment sur la fin, mais cette fin n'en sera pas moins réelle. L'artiste qui travaille, n'a pas toujours son but présent, quoique toute sa manœuvre y soit dirigée. Mais je dis plus, et je prétends que celui qui produit un acte d'amour de Dieu, n'en saurait séparer le désir de la jouissance : en effet, ce sont les deux objets les plus étroitement unis. La religion ne les sépare jamais ; elle les rassemble dans toutes ses prières. L'abstraction momentanée sera, si l'on veut, dans l'esprit ; mais elle ne sera jamais dans le cœur. Le cœur ne fait point d'abstraction, et il s'agit ici d'un mouvement du cœur et non d'une opération de l'esprit. S. Thomas qui s'est distingué par son grand sens dans un siècle où ses rivaux, qui ne le sont plus depuis longtemps, avaient mis à la mode des subtilités puériles, disait : si Dieu n'était pas tout le bien de l'homme, il ne lui serait pas l'unique raison d'aimer. Et ailleurs : il est toute la raison d'aimer, parce qu'il est tout le bien de l'homme. L'amour présent et le bonheur futur sont, comme on voit, toujours unis chez ce docteur de l'école.
Mais, dira-t-on peut-être, quand nous ignorerions que Dieu peut et veut nous rendre heureux, ne pourrions-nous pas nous élever à son amour par la contemplation seule de ses perfections infinies ? je réponds qu'il est impossible d'aimer un Dieu sans le voir comme un Etre infiniment parfait ; et qu'il est impossible de le voir comme un Etre infiniment parfait, sans être convaincu qu'il peut et veut notre bonheur. N'est-ce pas, dit M. Bossuet, une partie de sa perfection d'être libéral, bienfaisant, miséricordieux, auteur de tout bien ? y a-t-il quelqu'un qui puisse exclure par abstraction ces attributs de l'idée de l'Etre parfait ? Non sans-doute : cependant accordons-le ; convenons qu'on puisse choisir entre les perfections de Dieu pour l'objet de sa contemplation, son immensité, son éternité, sa prescience, etc. celles en un mot qui n'ont rien de commun avec la liaison du Créateur et de la créature ; et se rendre, pour ainsi dire, sous ce point de vue, l'Etre suprême, étranger à soi-même. Que s'ensuit-il de-là ? de l'admiration, de l'étonnement, mais non de l'amour. L'esprit sera confondu, mais le cœur ne sera point touché. Aussi ce Dieu mutilé par des abstractions n'est-il que la créature de l'imagination, et non le Créateur de l'Univers.
D'où il s'ensuit que Dieu devient l'objet de notre amour ou de notre admiration, selon la nature des attributs infinis dont nous faisons l'objet de notre méditation ; qu'entre ces attributs, il n'y a proprement que ceux qui constituent la liaison du Créateur à la créature, qui excitent en nous des sentiments d'amour. Que ces sentiments sont tellement inséparables de la vue du bonheur, et la charité tellement unie avec le penchant à la jouissance, qu'on ne peut éloigner ces choses que par des hypothèses chimériques hors de la nature, fausses dans la spéculation, dangereuses dans la pratique. Que le sentiment d'amour peut occasionner en nous de bons désirs, et nous porter à des actions excellentes ; influer en partie et même en tout sur notre conduite ; animer notre vie, sans que nous en ayons sans-cesse une perception distincte et présente ; et cela par une infinité de raisons, dont je me contenterai de rapporter celle-ci, qui est d'expérience : c'est que ne pouvant par la faiblesse de notre nature partager notre entendement, et être à différentes choses à-la-fais, nous perdons nécessairement les motifs de vue, quand nous sommes un peu fortement occupés des circonstances de l'action. Qu'entre les motifs louables de nos actions, il y en a de naturels et de surnaturels ; et entre les surnaturels, d'autres que la charité proprement dite. Que les motifs naturels louables, tels que la commisération, l'amour de la patrie, le courage, l'honneur, etc. consistant dans un légitime exercice des facultés que Dieu a mises en nous, et dont nous faisons alors un bon usage ; ces motifs rendent les actions du payen dignes de récompense dans ce monde, parce qu'il est de la justice de Dieu de ne laisser aucun bien sans récompense, et que le payen ne peut être récompensé dans l'autre monde. Que penser que les actions du chrétien qui n'auront qu'un motif naturel louable, lui seront méritoires dans l'autre monde, par un privilège particulier à sa condition de chrétien, et que c'est-là un des avantages qui lui reviennent de sa participation aux mérites de J. C. ce serait s'approcher beaucoup du Sémi-Pélagianisme ; qu'il y aura surement des chrétiens qui n'ayant pour eux que de bonnes actions naturelles, telles qu'elles auraient été faites par un honnête payen, ne seront récompensés que dans ce monde, comme s'ils avaient vécu sous le joug du Paganisme. Que les motifs naturels et surnaturels ne s'excluent point ; que nous ne pouvons cependant avoir en même temps la perception nette et claire de plusieurs motifs à-la-fais ; qu'il ne dépend nullement de nous d'établir une priorité d'ordre entre les perceptions de ces motifs ; que, malgré que nous en ayons, tantôt un motif naturel précédera ou sera précédé d'un motif surnaturel, tantôt l'humanité agira la première, tantôt ce sera la charité. Que, quoiqu'on ne puisse établir entre les motifs d'une action l'ordre de perception qu'on désirerait, le chrétien peut toujours passer d'un de ces motifs à un autre, se les rappeler successivement, et les sanctifier. Que c'est cette espèce d'exercice intérieur qui constitue l'homme tendre et l'homme religieux ; qu'il ajoute, quand il est libre et possible, un haut degré de perfection aux actions : mais qu'il y a des occasions où l'action suit si promptement la présence du motif, que cet exercice ne devient presque pas possible. Qu'alors l'action est très-bonne, quel que soit celui d'entre les motifs louables, naturels, ou surnaturels qu'on ait présent à l'esprit. Que le passage, que l'impulsion de la charité suggère au Chrétien, de la perception d'un motif naturel, présent à l'esprit dans l'instant de l'action, à un motif surnaturel subséquent, ne rend pas, à parler exactement, l'action bonne, mais la rend avantageuse pour l'avenir. Que dans les occasions où l'action est de nature à suivre immédiatement la présence du motif, et dans ceux où il n'y a pas même de motif bien présent, parce que l'urgence du cas ne permet point de réflexion, ou n'en permet qu'une ; savoir qu'il faut sur le champ éviter ou faire : ce qui se passe si rapidement dans notre âme, que le temps en étant, pour ainsi dire, un point indivisible, il n'y a proprement qu'un mouvement qu'on appelle premier : l'action ne devient cependant méritoire, pour le Chrétien même, que par un acte d'amour implicite ou explicite qui la rapporte à Dieu ; cette action fût-elle une de celles qui nous émeuvent si fortement, ou qui nous laissent si occupés ou si abattus, qu'il nous est très-difficîle de nous replier sur nous-mêmes, et de la sanctifier par un autre motif. Que pour s'assurer tout l'avantage de ses bonnes actions, et leur donner tout le mérite possible, il y a des précautions que le Chrétien ne négligera point ; comme de perfectionner par des actes d'amour anticipés, ses pensées subséquentes, et de demander à Dieu par la prière de suppléer ce qui manquera à ses actions, dans les occasions où le motif naturel pourra prévenir le motif surnaturel, et où celui-ci pourra même ne pas succéder ; qu'il suffit à la perfection d'une action, qu'elle ait été faite par une habitude d'amour virtuel, telle que l'habitude d'amour que nous portons à nos parents, quand ils nous sont chers, quoique la nature de ces habitudes soit fort différente. Que cette habitude supplée sans-cesse aux actes d'amour particuliers ; qu'elle est, pour ainsi dire, un acte d'amour continuel par lequel les actions sont rapportées à Dieu implicitement. Que la vie dans cette habitude est une vie d'amour et de charité. Que cette habitude n'a pas la même force et la même énergie dans tous les bons Chrétiens, ni en tout temps dans un même Chrétien ; qu'il faut s'occuper sans-cesse à la fortifier par les bonnes œuvres, la fréquentation des sacrements, et les actes d'amour explicites ; que nous mourrons certainement pour la plupart, et peut-être tous, sans qu'elle ait été aussi grande qu'il était possible, l'homme le plus juste ayant toujours quelque reproche à se faire. Que Dieu ne devant remplir toutes nos facultés que quand il se sera communiqué intimement à elles, nous n'aurons le bonheur de l'aimer selon toute la plénitude et l'étendue de nos facultés, que dans la seconde vie ; et que ce sera dans le sein de Dieu que se fera la consommation de la charité du Chrétien, et du bonheur de l'homme.
Charité se prend encore, 1°. pour l'amour que Dieu a porté de tout temps à l'homme ; 2°. pour l'effet d'une commisération, soit chrétienne, soit morale, par laquelle nous secourons notre prochain de notre bien, de nos conseils, etc. La charité des conseils est la plus commune, il faut un peu s'en méfier ; elle ne coute rien, et ce peut être aisément un des masques de l'amour propre. Hors de la Théologie, notre terme charité n'a presque point d'idées communes avec le charitas des Latins, qui signifie la tendresse qui doit unir les pères et les enfants.
CHARITE, (Histoire ecclésiastique) est aussi le nom de quelques ordres religieux. Le plus connu et le plus répandu est celui des frères de la Charité, institué par S. Jean-de-Dieu pour le service des malades. Léon X. l'approuva comme une simple société en 1520. Pie V. lui accorda quelques privilèges ; et Paul IV. le confirma en 1617 en qualité d'ordre religieux : dans lequel, outre les vœux d'obéissance, de pauvreté et de chasteté, on fait celui de s'employer au service des pauvres malades. Ces religieux si utiles ne font point d'études, et n'entrent point dans les ordres sacrés. S'il se trouve parmi eux quelque prêtre, il ne peut jamais parvenir à aucune dignité de l'ordre. Le bienheureux Jean-de-Dieu leur fondateur, allait tous les jours à la quête pour les malades, criant à haute voix : faites bien, mes frères, pour l'amour de Dieu ; c'est pourquoi le nom de fate ben fratelli est demeuré à ces religieux dans l'Italie. (G)
CHARITE de la sainte Vierge, ordre religieux établi dans le diocèse de Châlons-sur-Marne par Gui seigneur de Joinville, sur la fin du XIIIe siècle. Cet institut fut approuvé sous la règle de S. Augustin par les papes Boniface VIII. et Clément VI. (G)
CHARITE, (sœurs de la) communauté de filles instituée par S. Vincent-de-Paul, pour assister les malades dans les hôpitaux, visiter les prisonniers, tenir les petites écoles pour les pauvres filles. Elles ne font que des vœux simples, et peuvent quitter la congrégation quand elles le jugent à-propos. (G)
CHARITE, (dames de la) nom qu'on donne dans les paroisses de Paris à des assemblées de dames pieuses qui s'intéressent au soulagement des pauvres, et leur distribuent avec prudence des aumônes qu'elles font elles-mêmes, ou qu'elles recueillent. (G)
CHARITE, (écoles de) en Angleterre : ce sont, dit M. Chambers, des écoles qui ont été formées et qui se soutiennent dans chaque paraisse par des contributions volontaires des paraissiens, et où l'on montre aux enfants des pauvres à lire, à écrire, les premiers principes de la religion, etc.
Dans la plupart de ces écoles de charité, les aumônes ou fondations servent encore à habiller un certain nombre d'enfants, à leur faire apprendre des métiers, etc.
Ces écoles ne sont pas fort anciennes ; elles ont commencé à Londres, et se sont ensuite répandues dans la plupart des grandes villes d'Angleterre et de la principauté de Galles. Voici l'état des écoles de charité dans Londres et aux environs de cette capitale, tel qu'il était en 1710.
Remarquez que sur le total il y a eu 967 garçons et 407 filles qu'on a mis en apprentissage.
Il y a eu semblablement à Londres une association charitable pour le soulagement des pauvres industrieux, qui fut instituée sous la reine Anne pour donner moyen à de pauvres manufacturiers ou à de pauvres commerçans, de trouver de l'argent à un intérêt modique et autorisé par les lais. On fit pour cet effet un fonds de 30000 livres sterling.
Nous avons en France dans plusieurs villes, et surtout à Paris, grand nombre d'établissements de la première espèce ; car outre les écoles pour les enfants des pauvres, conduites par les frères des écoles chrétiennes, combien de maisons, telles que l'hôpital général, la pitié, les enfants-rouges, etc. où l'on élève des enfants pauvres ou orphelins, auxquels, quand ils sont en âge, on fait apprendre des métiers ? (G)
CHARITE CHRETIENNE, (Histoire ecclésiastique) Henri III. roi de France et de Pologne, institua pour les soldats hors d'état de le servir dans ses armées, un ordre sous le titre de charité chrétienne. Le manoir de cet ordre était en une maison du fauxbourg saint Marceau ; et pour leur subsistance il assigna des fonds sur les hôpitaux et maladreries de France : mais ce ne fut qu'un projet qui n'eut point son exécution. La mort funeste de ce prince fit échouer cet établissement. Il était réservé à Louis XIV. de l'exécuter avec autant de grandeur qu'il l'a fait, par la fondation de l'hôtel royal des Invalides. Favin, liv. III. (G)
CHARITE, (la) Géographie ville de France dans le Nivernais, sur la Loire. Long. 20. 40. lat. 47. 8.